Le non dit, LE BURUNDI » UN HERITAGE DE NOS ANCÊTRES QU’IL FAUDRAIT SAUVEGARDER D’UNE AUTRE GUERRE CIVILE » DOCUMENTAIRE

La guerre civile au Burundi: Le non dit (NIYONGABO Philippe) Il y aura un chroniqueur dans le but de présenter les acteurs principaux dans ce documentaire.

         De la monarchique à la république sur fond de rivalités à haut risque

Période monarchique :

Depuis l’indépendance, les événements du Burundi annoncés soit par la presse, les avis des Burundais, les dires des coopérants sans oublier les écrits dans les journaux ont été toujours contradictoires.

Certains sont engagés pour soutenir les Hutus, les autres soutenir les Tutsis parmi tant d’acteurs. Pour les Européens qui nous lisent, les conflits ethniques sont si déroutants qu’ils ne sont pas volontairement capables de donner la différence entre les tragédies à la burundaise et celles du Rwanda voisin.

Les Burundais ont toujours été des paisibles gens et avant l’indépendance, les tensions étaient minimes. Depuis l’avènement du colonisateur, le Burundi qui avait un faux problème est devenu un gros problème.

Avec l’accession du Burundi à l’indépendance le 1er juillet 1962, beaucoup de Burundais croyaient à l’illusion. Ils pensaient que désormais tout allait bien marcher avec la victoire de l’Uprona le parti du prince Louis Rwagasore par le fait que la majorité des ethnies était représentée dans ce jeune Parti. Il s’agit des Hutus, des Tutsis et des Twas.

A leur arrivée en 1916, les Belges trouvèrent le pays tel que l’avait découvert en 1892 l’explorateur autrichien Oscar BAUMANN. Les militaires allemands n’avaient pas eu le temps de s’occuper activement du Burundi aux extrémités de l’Est africain. La lutte contre la maladie du sommeil dans la plaine de la Ruzizi et sur les rives du Lac Tanganyika avait été leur seule réalisation ainsi que la construction du «boma » de Gitega par le résident von LANGENN.

Le Règne du Mwami MWEZI (plus ou moins 1850-1908) n’avait pas été glorieux, il avait surtout été rempli par des guerres fratricides avec les descendants de son frère aîné NDIVYARIYE empoisonné à la cour, au point que bien des Baganwa, tout en reconnaissant l’autorité morale du souverain, se comportaient en chefs indépendants. Cette situation anarchique permit d’ailleurs à l’usurpateur KILIMA d’envahir et d’occuper la plaine de la Ruzizi et les contreforts de la montagne jusqu’à Kayanza

Un volontaire sera dans la peau de Mwezi Gisabo qui vient de rendre l’âme.

Sa dernière épouse RIRIKUMUTIMA et son jeune fils MUTAGA-MBIKIJE faisant semblant de diriger le pays et le décès prématuré du jeune roi Mutaga. c’était selon le chroniquer le 30 novembre 1915.

 Celle qui sera dans la peau de RIRIKUMUTIMA va accaparer des terres et troupeaux des Bavubikiro dans ce reportage inédit en faisant exterminer les Batutsi Bafasoni et le chroniqueur soulignant que ce clan provenait cependant la mère de RIRIKUMUTIMA.

Celui qui sera désigné dans la peau du fils aîné de Mutaga sera étranglé et ce fils héritier sera remplacé par un autre dans le but de faire comprendre au public la substitution par un enfant de même âge de Karabona
Cet enfant devient le jeune MWAMI MWAMBUTSA le 16 décembre 1915 et celui qui joue dans ce documentaire le résident allemand Von Langen et deux autres pères blancs Bonneau et Huyskens vont l’affirmer ainsi que celui qui sera dans la peau du prince KAMATARI dans le but de le confirmer. C’était le 25 août 1918.

Les Belges arrivèrent donc dans les montagnes du Burundi en 1916 quelques mois après ces étranges événements auxquels ils n’osèrent ajouter foi et qui semblaient admis par la population et les notables.

La Belgique avait fait la guerre aux côtés des grandes puissances contre la puissante Allemagne impériale et elle avait participé très activement à la conquête de l’immense Est africain allemand. L’opinion se partageait donc entre les cocardiers et les quelques réalistes qui estimaient que le Congo suffisait bien aux possibilités du pays. Mais les cocardiers, bien plus nombreux et plus influents, imposèrent leurs vues et obtinrent de l’Angleterre le Rwanda et le Burundi, non sans difficultés d’ailleurs.

Personne parmi les Belges ne connaissait ces pays et leurs habitants. La vieille monarchie burundaise, dans un pays très divisé, aurait pu être balayée sans la moindre difficulté. Mais le prestige du roi Albert I était si grand et la monarchie si traditionnellement implantée chez les Belges que les militaires décidèrent de restaurer l’autorité moribonde du Mwami qui, avec les Baganwa, semblait incarner le peuple montagnard des sources du Nil. C’est la ligne de conduite que suivront les premiers résidents Jammes et Van den eede et que poursuivra le jeune lieutenant Pierre Ryckmans devenu résident en mars 1919. L’administration indirecte s’implantera donc au Rwanda et au Burundi tout naturellement en respectant le régime trouvé en place.

Des décennies de paix 46 ans de 1916 à 1962, presque un demi-siècle vont suivre et une prospérité relative prendra lentement le chemin des Collines pour entrer dans les foyers les plus reculés. Ainsi, les habits de ficus et de peaux deviennent rares en 1946 sauf dans le Kumoso où ils auront cependant disparu totalement dix ans plus tard.

L’administration tutélaire croyait, bien à tort, que plusieurs générations devraient connaître la présence européenne avant que l’économie puisse se développer et permettre aux Burundais de se diriger eux-mêmes. Les romains n’étaient-ils pas restés plusieurs siècles chez nos ancêtres ?

Nous avions certes des moyens matériels beaucoup plus importants, mais les populations du Burundi étaient très arriérées : un pays sans route ni ponts, pour habitat des huttes semi sphériques couvertes de paille, aucune construction en dur, même pour les chefs et le roi, comme vêtements des écorces de ficus et des peaux, tant pour les nantis que pour les paysans, un bétail nombreux mais l’attelage animal inconnu, une autorité très morcelée pour qui gouverner consiste à jouir du pouvoir c’est – à dire manger le pays.

Bref, des conditions de vie médiocres. Mais la panification menée par les Belges et l’organisation du pays vont déboucher lentement sur une amélioration progressive du niveau de vie des populations dans le sens d’un mieux être matériel. Ce changement s’opère avec la collaboration franche, réticente ou attentiste des Baganwa dont le cadre avait subi de nombreuses épurations pour éliminer les exactions incompatibles avec l’ordre public dans un Etat moderne.

Mais depuis Bandoeng en 1955, le vent de la décolonisation souffle sur le monde et sur l’Afrique en particulier. Les représentants des pays afro-asiatiques s’imaginent pouvoir diriger l’univers entier en obtenant la majorité à l’O.N.U.

Certes, la charte des Nations Unies du 26 juin 1945 prévoyait pour fins essentielles du régime de Tutelle :

Favoriser le progrès politique, économique et social des populations ainsi que le développement de leur instruction

Favoriser leur évolution progressive vers la capacité à s’administrer elles-mêmes

Encourager le respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales pour tous.

Selon le chroniqueur dans ce documentaire

C’est ainsi qu’en 1960-1961, l’assemblée Générale de l’ONU vota des résolutions où il est signalé que le manque de préparation dans le domaine politique, économique et social ou dans celui de l’enseignement ne devrait jamais être pris comme prétexte pour retarder l’indépendance.

Ici un groupe sera choisi pour jouer le rôle de l’assemblée générale de l’Onu qui vote des résolutions octroyant l’indépendance au Burundi

Celui qui va jouer le rôle du Prince Louis Rwagasore se présentera devant l’auguste assemblée pour prendre ce document autorisa le Burundi à goûter son indépendance.

Quand le prince Louis rentre au Burundi, il y aura dans ce documentaire la fête à Bujumbura et les espoirs des uns ou des autres

Le chroniqueur lira en déclarant les désidératas des Burundais

C’est donc dans une sorte de lâcher tout que l’indépendance est accordée hâtivement à la plupart des anciennes colonies et des pays sous tutelle. Pour le Burundi, cette période correspond au retour de Belgique de Louis RWAGASORE, fils aîné du Mwami MWAMBUTSA, après des études infructueuses, entrecoupées de sorties, très onéreuses parfois, en compagnie de son père.

LE ROI MWAMBUTSA sur photo

Sa BIOGRAPHIE :

Il est l’avant dernier roi de la dynastie Ganwa qui a régné sur le Burundi pendant plus de trois siècles. MWAMBUTSA IV BANGIRICENGE (1912 au 26 avril 1977).

Il est le fils de Mutaga IV MBIKIJE et de la princesse NGENZAHAYO.

(Ce documentaire veut souligner les contradictions dans l’histoire du Burundi) Quand les uns parlent qu’il est réellement le fils de Karabona, d’autres disent qu’il est le fils de Mutaga IV Mbikije)

DEBUT DU REGNE :

MWAMBUTSA IV a trois ans lorsqu’il accède au trône, à la mort de son père. On raconta que le résident allemand, le major Von Steinkeller était présent à son intronisation. Le Burundi est alors un protectorat allemand, avant de passer sous celui de la Belgique après la première guerre mondiale. MWAMBUTSA fut intronisé à Muramvya le 16 décembre 1915, sous le nom de règne de MWAMBUTSA IV BANGIRICENGE. Néanmoins, ce n’est qu’en 1931 alors âgé de 19 ans qu’il est investi des pleins pouvoirs.

Tout au long de son règne MWAMBUTSA IV va tenter de s’emparer de la tutelle colonisatrice des Belges qui occupe le pays depuis 1916. Les Belges lui imposent à l’aube de l’indépendance de créer un parlement et d’organiser des élections multi ethniques en 1961. Conscient de l’évolution de la société burundaise et de ses divisions intérieures, MWAMBUTSA manoeuvra habilement en se proclamant au dessus des partis. Il devient alors chef d’Etat du Burundi indépendant. Malheureusement, les divisions entre différentes composantes du Burundi furent telles que le pays sombra dans une période d’instabilité, avec des assassinats politiques, des massacres et des coups d’Etat successifs.

SA FAMILLE :

MWAMBUTSA épousa Thérèse KANYONGA en 1932. La Reine Kanyonga est une descendance directe du Mwami MUTAGA III (roi du Burundi de 1739 à 1767) La Reine Kanyonga mettra au monde trois enfants dont le prince Louis Rwagasore (1932 à 1961), la princesse Rosa Paula IRIBAGIZA Mwambutsa (1934) et la princesse Regina Kanyange (1935 à 1987). En 1946, le Roi MWAMBUTSA divorce de la Reine Kanyonga et épouse la Reine BARAMPARAYE. L’année suivante, la Reine Baramparaye donna naisance au Prince Charles NDIZEYE, qui sera le roi NTARE v.

Dès son retour de Belgique le 7 janvier 1962, le Mwami lance un appel à la population. On y lit : « si vous êtes en désaccord avec votre voisin, cherchez tous les moyens de réconciliation, demandez-vous quelle est la cause de votre différend, s’il le faut recourez à un ami. S’il s’agit d’un grief important, recourez à la justice mais ne vous vengez jamais. » Je ne veux plus entendre parler de Twa, Ganwa, Hutu et Tutsi. Il n’y a pas plusieurs races au Burundi. Vous êtes tous concitoyens d’un même pays, vous êtes tous Barundi ».

Cette proclamation royale qu’on trouve dans Temps Nouveaux d’Afrique du 25 février 1962 est reprise dans son texte original, en Kirundi, dans Ndogozi du 15 mars 1962 ; «Ni caba ari ikintu gihambaye, mujane imbere ya sentare, ariko ikizira n’ukwicira urubanza «si votre différend est une chose importante, allez devant les tribunaux, mais ce qui est tout à fait défendu c’est de se rendre justice soi-même) «Ubwoko bw’umuntu n’igihugu avukamwo. Mwese muri Abarundi gusa »La race d’un homme c’est le pays où il est né. Vous êtes tous des Barundi tout simplement.

DEUXIEME PARTIE DE CE DOCUMENTAIRE

– La revanche des Hima :

      Il est certain que le succès de RWAGASORE provient en bonne partie de cette profonde aspiration à un autre roi. MWAMBUTSA ne sut pas en temps opportun prendre la direction des espérances nationalistes et brandir le drapeau de l’indépendance avec les Baganwa autour de lui. Ce fut pour les élites un grand désappointement.        

      MWAMBUTSA avait des rapports difficiles avec son fils aîné Louis RWAGASORE dont la mère était l’impétueuse Thérèse KANYONGA qu’il avait épousée avec faste le 24 décembre 1930 (à 18 ans) et qu’il avait répudié

LE PRINCE LOUIS RWGASORE

Sa biographie :

Le Prince Louis Rwagasore (né le 10 janvier 1932 à Gitega est mort le 13 octobre 1961, assassiné à Bujumbura près du Lac Tanganyika). Il était un homme politique du Burundi et du Rwanda et fut le premier ministre du Burundi quelques mois avant que le pays n’obtienne l’indépendance.

SA JEUNESSE

Louis Rwagasore était le fils du Mwami Mwambutsa IV et de la reine Thèrese Kayonga. En 1939, il entame ses études à l’école primaire de Bukeye, puis à Kanyinya et Gitega. En 1945, il s’embarque pour le Rwanda, où il entre au groupe scolaire d’Astrida. A Butare, il y passera 6 ANS ; Il rentre de Belgique après des études à l’université d’Anvers et il entame sa vie politique en 1956.

SA CARRIERE POLITIQUE

En septembre 1958, il fonde l’UPRONA (Union pour le Progrès National) pour lutter contre les Belges et réclamer l’indépendance du Burundi. Son père le nomme chef de Butanyerera, pensant que le rôle de la famille royale doit transcender les politiques partisanes, mais Rwagasore renonce pour se consacrer entièrement à la cause nationaliste.

En février 1960, le roi se sent menacé par le nationalisme, à l’heure où le Congo belge pays voisin vient d’accéder à l’indépendance. Lors du premier congrès de l’UPRONA en mars 1960, Louis Rwagasore réclame l’indépendance totale du Burundi et incite la population à boycotter les magasins belges et de refuser de payer les impôts.

Du 27 octobre au 9 décembre 1960, le prince Rwagasore est placé en résidence surveillée alors que les élections communales doivent être tenues au mi novembre. Le but de son placement en résidence surveillée handicape l’UPRONA, et l’empêcher de remporter les élections communales. Le but fut atteint : les élections communales furent remportées par le PDC (le parti démocratique chrétien) soutenu par la Belgique.

Le 18 septembre 1961 ont lieu les élections législatives sous la supervision de l’ONU. Rwagasore et l’UPRONA remportent une large victoire avec 80% des voix. Il devient premier Ministre du Burundi le 29 septembre 1961.

Le 13 octobre 1961, le prince Rwagasore est assassiné d’une balle d’un tireur embusqué, alors qu’il dînait dans un restaurant près du lac Tanganyika. Son assassinat fut organisé par le chef Baranyanka (membre de la famille royale) avec d’autres leaders du parti PDC. Le tireur était un grec du nom de KAGEORGIS. Voici sa punition :

Le 2 avril 1962, condamnation des assassins du prince Louis Rwagasore.

Le 30 juin 1962 Kageorgis est fusillé.

Le 15 janvier 1963 les commanditaires de l’assassinat du prince Rwagasore seront pendus dans le stade Gitega. Parmi eux, deux fils du chef BARANYANKA dont NTIDENDEREZA et BIRORI.

Le Parti Uprona fondé par RWAGASORE que vous voyez sur photo racola très vite tous les mécontents parmi les évolués (qui se définissent eux-mêmes maintenant «les élites »). RWAGASORE avait un ascendant certain sur les populations rurales. Son parti incarna donc facilement l’aspiration nationaliste à l’indépendance

LA SCENE sera joué par celui qui est dans la peau du Prince Rwagasore qui va se marier ensuite qui sera mis en résidence surveillé dans le but de fausser les éléctions au profit du PDC (Parti démocrate chrétien soutenu par la Belgique) en 1961 et les vraies éléctions en 1962 qui donnèrent la victoire à l’Uprona suivi de l’assassinat du prince Louis Rwagasore.

Après l’assassinat de Louis Rwagasore, un groupe des gens malins va entrer en scène les Bahima qui corrompre des gens en entrant dans les instances importantes au Burundi dont le capitaine Michel Micombero dans l’armée. Et qui va parvenir à influencer le prince héritier après la mort de Rwagasore.
La séculaire monarchie burundaise finira des personnages de troisième zone.

      Les élites pensèrent donc de bonne heure remplacer le roi jouisseur, perdu de réputation à leurs yeux. Mais peu de gens osaient parler ouvertement. D’autre part le sucés du régime des Bahutu au Rwanda faisait réfléchir les élites, surtout les Bahutu. Dans la course au pouvoir ne s’était-on pas trompé ? Certains s’imaginèrent qu’une petite bousculade ferait démarrer les événements.

Ce fut le cas pour Albert NYAKAZINA. Ce jeune élément muhutu étudiant à l’Université de Liège, puis Ambassadeur à Bonn, essaya dans les jours qui suivirent les élections du 10 mai 1965, de déclencher une insurrection populaire à Bujumbura, en incendiant quelques maisons de Batutsi dans le quartier de Kamenge. Arrêté, il réussit à s’évader et à quitter le pays. Il adressa au roi une curieuse lettre qui montre bien sa naïveté.

Avec la même légèreté, Gervais NYANGOMA qui se voyait devenir Premier Ministre, entreprit, de dépit, le coup d’Etat du 18 octobre 1965, qui aboutit à la fuite de MWAMBUTSA. Ce Nyangoma, ancien représentant du Burundi à l’ONU, avait été rappelé au pays par NGENDANDUMWE pour occuper le poste de Directeur Général du Premier Ministre. Son discours du 1 juillet 1965 annonçait le coup d’Etat. Nyangoma est ainsi directement co-responsable des assassinats de personnalités innocentes qui vont suivre. Son coup d’Etat manqué va annihiler les résultats des élections du 10 mai. L’émergence des députés Bahutu va être contrée pour longtemps par la reprise en main du régime par les éléments batutsi et plus spécialement Bahima.

Le jeune roi NTARE V n’a fait que 3 mois de règne en 1966

Le jeune roi que les Barundi adoraient a été destitué trop tôt.

MICOMBERO que le roi croyait fidèle à la monarchie a trahi la confiance du roi.

Sa BIOGRAPHIE :

Charles NDIZEYE né le 2 décembre 1947 de sa seconde épouse, l’effacée BARAMPARAYE, destinait à sa succession. Mais Charles, vu son jeune âge, n’était pas préparé à cette haute fonction.

MWAMBUTSA IV renvoie son fils Charles NDIZEYE quand il est âgé de 19 ans à Bujumbura où il est nommé Régent chargé de préparer le retour de son père mwambutsa IV. Une fois arrivé au Burundi, le prince comprend que la situation est plus tendue. La purge a accentué les antagonistes. Il démet le précédent gouvernement et s’assurant le soutien du capitaine Micombero (nommé premier ministre) le prince Charles annonce que l’armée est désormais garante du pays, le mwami Mwambutsa est deposé définitivement le 8 juillet 1966.

L e Mwami MWAMBUTSA IV est surpris par cet annonce, il envoie immédiatement un message au prince « vous avez été abusé par des politiciens intrigants et extrémistes dans le but de tromper votre jeunesse et profiter de votre inexpérience. Cet acte constitue un geste contre mon autorité. Je refuse de souscrire à une usurpation de pouvoirs tendant à une politique extrémiste quelques jours avant mon arrivée. Je vous donne ordre de libérer les prisonniers victimes d’arrestations arbitraires au service de l’ambition et de la politique génocidaire d’un petit groupe dangereux que vous m’avez signalé et dont vous êtes le jouet. Vous êtes invité également à dissoudre la JNR qui crée une situation d’insécurité dans le pays. Je vous promets le pardon et l’oubli si vous avez la loyauté de diffuser la présente instruction.

Le message ne sera jamais diffusé et le souverain devra s’exiler vers la suisse, condamné à suivre les soubresauts de son pays depuis Suisse à Genève.

Le nouveau Mwami NTARE V, une fois installé sur le trône de son père, s’aperçoit que son premier ministre est bien encombrant. Déjà sous Mwambutsa, Micombero Michel lorsqu’il était invité à la cour, c’est avec un petit détachement qu’il faisait son entrée avant de faire milles courbettes au Souverain.

Le 17 septembre 1966, un remaniement ministériel accentue le désaccord entre le Roi et le premier ministre Micombero. Les membres du nouveau gouvernement ont été imposés par la JNR, véritable bras armé de Micombero

Afin de diminuer les pouvoirs du gouvernement NTARE V tente de créer des secrétariats d’Etat dépendant uniquement de lui mais Micombero Michel s’y opposa fermement. Le Souverain peu satisfait du choix du Ministre des Affaires Etrangères (Dr Pie MASUMBUKO) tente de le révoquer et utilise la radio d’Etat, le Ministre est réintégré par voie radiographique sur ordre de Micombero avant de faire installer du fil barbelé aux alentours du bâtiment de la radio.

Des parachutistes prirent même leurs quartiers à l’intérieur du bâtiment afin d’empêcher le Souverain de refaire d’autres déclarations. Le 7 novembre 1966 Ntare tente de limoger le gouvernement en pénétrant dans la radio mais les parachutistes l’empêcheront d’arriver jusqu’au bureau d’enregistrement (source Burundi Périodique n°3 de mai 1992) .Le 28 novembre 1966 Micombero fait déployer les chars dans la capitale et proclame l’Etat d’urgence. Ntare V (en visite à Kinshasa) demande des explications à son premier Ministre. Pour toute réponse, il apprend qu’il a été déposé et que la monarchie est abolie.

Pour les Hutus du Burundi, rien ne change avec le coup d’Etat. Micombero est un Tutsi hima et il n’entend pas partager le pouvoir non plus. D’ailleurs l’Uprona dans sa majorité s’est rallié à la République. Il reste pourtant encore des partisans de la monarchie. Tout n’est pas joué et le Mwami sait que ce coup d’Etat est encore peu populaire et de facto s’attend à être rappelé. Le temps passe et depuis son exil belge Charles NDIZEYE NTARE V désespère de revenir au Burundi. Micombero s’emploi à fortifier son régime. En septembre 1969, une tentative de coup d’Etat pro hutu échoue. La répression par les jeunes devenues révolutionnaires Rwagasore fut féroce. Le gouvernement fait arrêter ou exécuter des centaines de Hutus et des Ministres comme Barnabé KANYARUGURU Ministre de l’économie etc. et d’autres tueries en 1972 encore.

 –La révolte populaire

Viendra la scène des putschistes de 1969, le cas des Tutsis sera disgracié tandis que les soi-disant putschistes hutu seront exécutés sans pitié. Viendra la scène de 1972, des arrestations partout sur les collines au Burundi et des exécutions sans pitié et sans jugement.

Le chroniqueur va parler l’origine de la haine ethnique au Burundi.

L’enchaînement des conflits ethniques a été amené au Burundi dès 1959-1960 avec les réfugiés Batutsi du Rwanda. Ceux-ci (les inyenzi = les cancrelats) ont distillé la haine entre les Batutsi et les Bahutu au Burundi où elle n’existait pas auparavant, car la situation était fort différente. Si le Rwanda et le Burundi se ressemblaient par maints aspects, ces pays cousins avaient des différences qui les opposaient. D’abord ils ne s’étaient jamais bien entendus et s’étaient souvent fait la guerre. Surtout les éleveurs Batutsi Banyarwanda ne manquaient pas à l’occasion de manquer leur mépris pour les paysans Bahutu, ce qui ne se remarquait pas au Burundi. Le service territorial n’avait pas réussi, au Rwanda, à épurer patiemment, comme au Burundi, le cadre des autorités coutumières. Il est vrai que les très grands Batutsi de la famille royale rwandaise avaient, dès les débuts, fortement impressionné les explorateurs, les missionnaires et les militaires.

Quand fin 1963, les jeunes guerriers Batutsi de l’A.L.P.R partirent à l’assaut du régime des Bahutu au Rwanda, ils furent repoussés par la garde territoriale rwandaise encore encadrée (partiellement) par les militaires belges.

Mais, à titre de représailles, des milliers de Batutsi innocents restés sur place furent tués à l’intérieur du pays. On vit les cadavres flotter dans les eaux de la Ruzizi et de l’Akanyaru. La peur rend les Africains cruels surtout quand le danger est passé.

Les Batutsi du Burundi, surtout les élites, en retinrent que le péril muhutu était réel et qu’il fallait y parer.

Il faut signaler aussi que les élites n’ont rien fait pour conserver le personnel européen, en partie tout au moins. Mais il est vrai aussi que les événements dramatiques du Congo, et tout particulièrement du Kivu voisin, vont confirmer les Européens dans leur volonté de quitter l’Afrique. D’ailleurs depuis plusieurs années une xénophobie malsaine couvre chez les élites. On préfère de nouvelles figures qui ne connaissent ni le pays ni les hommes.

L’assistance technique amène ainsi la corruption dans le pays. Les Barundi disent des blancs d’Europe. Ntibigoye kubahenda= il n’est pas difficile de les leurrer. Après le régime Bagaza, où la corruption avait atteint des sommets, il faudra donner le coup de barre en direction de la rigueur dans la gestion des budgets.

LA SCENE QUI SE DOCUMENTE SUR LE SUJET DE :

L’EFFONDREMENT DU REGIME HIMA

La haine entre Batutsi et Bahutu attisée par les problèmes rwandais

Le Génocide sélectif des Hutus en 1972 et début de l’exil des Phares Hutus «imboneza ».

 Tout au long de l’année 1972, le climat politique n’a pas cessé de se dégrader ;

– La revanche des Hima 

Michel Micombero (1940 à Rutovu – 16 juillet 1983 à Mogadiscio), lieutenant-général et premier président du Burundi.

D’origine Tutsi, il renverse en 1966, alors qu’il est capitaine, le roi Ntare V du Burundi et proclame la république dont il devient le président. Instaurant une véritable dictature militaire, soutenu par le parti unique UPRONA et par la communauté Tutsi, il élimine physiquement dès 1969 l’élite politique Hutu, puis en 1971, réprime les libéraux Tutsis. En 1972, il massacre entre 100 000 et 300 000 Hutus. Tombant dans une dérive extrémiste, il est renversé en 1976 par le colonel Jean-Baptiste Bagaza et part en exil.

Sources : Burundi, Encyclopédie Universalis

Rapport de l’ONU sur le génocide de 1993 au Burundi

Le Président Micombero se mure dans une attitude défensive : à l’approche du mois d’avril, il ne trouve rien de mieux que de mettre sur pied des dispositifs préparant une répression.

Sous la poussé de son entourage extrémiste constitué par les ministres Arthémon Simbananiye( Affaires étrangères) Albert Shibura ( Intérieur et Justice), François Gisamare ( Education nationale), André Yanda ( Secrétaire général du parti Mporona) et les officiers Sylvère Nzohabonayo ( commandant de camp à Bujumbura) Thomas Ndabemeye( chef d’Etat-major de l’armée), Jean Baptiste Bagaza( chef d’Etat-major adjoint de l’armée), les officiers Alexis Nimubona, Samuel Nduwingoma, Joseph Rwuri, Gervais Gahuragiza, Damas Ngendakuriyo, Micombero organisa des massacres collectifs mais sélectifs à l’encontre des Hutus.

Le 29 avril 1972, l’enfer éclata. Selon les autorités officielles, il s’agissait de mâter une rébellion d’opposants hutus membres du P.P.B, soutenus par des réfugiés congolais (ex-congo belge). Ces rebelles auraient tué quelques centaines sinon quelques milliers de Tutsis, dans le sud du pays. Mais officieusement, quelques observateurs affirment qu’il s’agissait plutôt d’une révolte téléguidée par le pouvoir en place des Hima à Bujumbura, afin de justifier les massacres à grande échelle déjà programmés. Par contre, ces mêmes observateurs ajoutent que c’est plutôt la date du 1er mai 1972 qui avait été retenue par Micombero et son équipe pour commencer l’élimination des élites hutus.

L’anticipation de cette initiative aurait été due à la rébellion susmentionnée. Un certain nombre de faits concordants mais troublants plaident en faveur de cette hypothèse : le retour au Burundi, dans des circonstances non élucidées, de l’ancien Roi Ntare V fin mars 1972 ; la distribution d’armes aux Tutsis de Nyanza-lac, Rumonge et Bururi entre le 27 avril et le 29 avril 1972 par Shibura et Yanda, la dissolution du gouvernement le 28 avril et l’exécution, le 1er mai 1972, de l’ex-Roi Ntare V dans la prison de Gitega.. ( C’est un militaire du nom de Jean Niyongabo, qui était chargé d’achever l’ancien Mwami du Burundi par strangulation).

Dès le 28 avril, des gouverneurs militaires furent nommés, comme si le pays était en état de siège ; C’est qu’il leur fallait un alibi, déjà trouvé d’avance. C’est alors que les troubles déjà programmés débutent au Sud du Burundi, le 29 avril. Dès le lendemain, le 30 avril 1972, l’armée entre en action partout à la fois et avec la même brutalité, un peu comme si elle n’avait attendu qu’un signal pour se déchaîner. La loi martiale est mise en vigueur dans tout le pays, un couvre feu est instauré. Tout rassemblement de plus de 3 personnes est interdit près des bâtiments administratifs ou dans les lieux publics ; L’armée et les jeunesses Révolutionnaires Rwagasore(J.R.R) liées au Parti Uprona coordonnent leur action pour exterminer pratiquement les Hutus influant tant sur le plan militaire, politique, économique que social. Elles sont relayées dans les arrestations et les exécutions par les administrateurs policières et judiciaires ; Comment reconnaît-on les victimes potentielles ? Qu’à cela tienne : Des listes de hutus à appréhender ont été préalablement dressées dans toutes les administrations, les entreprises, les écoles. En plus des Bahutu lettrés ou fortunés visés, des Batutsi, libéraux sont également tués. Le cas le plus célèbre parmi ces derniers est celui du professeur Amédée Kabugubugu, ancien Ministre de l’Education ; Ce génocide sélectif s’étend sur tout le pays, dans toutes les provinces. Il fut exécuté avec logique et une organisation bureaucratique telles que tout Burundais honnête et tout observateur étranger aujourd’hui sont obligés de reconnaître l’existence d’un plan préalable : le plan Simbananiye, plan d’extermination des Hutus dont le commandant Martin Ndayahose, Ministre(Hutu de l’information qui avait dénoncé l’existence de ce plan en 1968.

Le Burundi traverse alors les jours les plus sombres de son histoire. Des centaines de milliers de Hutus sont froidement exécutés : prêtres dont Michel KAYOYA écrivain, religieux et religieuses, fonctionnaires, enseignants, étudiants universitaires, élèves du secondaire, ouvriers, paysans, vieilles et vieux, hommes, femmes et enfants sont systématiquement et méthodiquement exterminés ou brutalement.

Des Tutsis appréhendaient instituteurs, dirigeants de mouvements ecclésiastiques, infirmiers, fonctionnaires, commerçants, tous hutus et leur faisaient signe de monter dans leurs Land-rover. Des bandes de Tutsis ratissaient les faubourgs de Bujumbura et emmenaient des camionnées de Hutus vers une destination inconnue. Durant tout le mois de mai et jusqu’à la mi-juin les excavatrices fonctionnaient chaque nuit aménageant les fosses communes ; dans les écoles secondaires les maîtres assistaient impuissant aux ratissages d’élèves. Ceux qui étaient arrêtés étaient pour la plupart liquidés la nuit même, souvent dévêtus et assommés à coup de trique sous les bâches des camions avant même d’arriver à la prison, puis achevés sur place, à la nuit tombante, à coup de gourdin ; il ne fallait pas qu’on gaspille inutilement des cartouches.

Dans tout le pays, la chasse à l’intellectuel hutu est lancée, à Bujumbura, Gitega et Ngozi, tous les cadres hutus (entendons par-là non seulement les fonctionnaires provinciaux et les instituteurs, mais aussi les chauffeurs, clercs, plantons et ouvriers semi spécialisés) sont systématiquement arrêtés au cours de rafles, jetés en prison pou y être fusillés ou battus à mort à coup de crosse ou de gourdins ; Et plus particulièrement à Bururi, l’armée s’en prend à tous les Hutu. Maintenant les Hutu mal intentionné racontent partout que les Hutu de Bururi n’ont pas connu tant de malheurs en 1972 ; C’est une honte.

Même l’Eglise ne fut pas épargnée. Il y eut 22 prêtres, religieux et religieuses catholiques tuées, des milliers de pasteurs protestants, de Directeurs d’écoles et d’instituteurs au service des Eglises chrétiennes furent éliminés ;

Ce fut le règne de la violence démesurée, de folie collective. Certes les victimes de ce prognom ne furent pas uniquement des hutu car des Tutsi aient été massacrées par des membres de la même ethnie qu’eux mérite d’être souligné. S’agissait-il uniquement de Tutsi burundais ou comptait-on des réfugiés rwandais parmi eux ? Il est malaisé de le préciser, étant donné l’absence de la moindre enquête à ce sujet par les autorités politico- militaires de l’époque. Les seules victimes tutsies connues étaient des Burundais.

 Certaines des scènes les plus horribles ont pour théâtre l’Université officielle de Bujumbura ainsi que les écoles techniques et secondaires. Des dizaines d’étudiants hutus sont littéralement assaillis par leurs condisciples tutsis et battus à mort. Pendant ce temps, des groupes de soldats et de membres de la J.R.R pénètrent à l’improviste dans les classes, appellent les élèves hutus par leurs noms et les somment de les suivre ; bien peu reprendront le chemin de retour. Dans les écoles secondaires, les maîtres assistent impuissant aux ratissages d’étudiants

Voilà la triste histoire des événements de 1972 et parmi les rescapés on trouvera les Ndadaye Melchior, Gahutu Rémy qui seront réfugiés au Rwanda et en Tanzanie.

De Micombero à Bagaza une succession des cousins et celui qui va jouer le rôle de Bagaza au départ qui commence bien en supprimant « ubugererwa « Ikori ru’umutwe mais celui-ci va participer au dénigrement du peuple par un enseignement sélectif depuis l’école primaire avec le fameux I et U, le châtiment envers les églises catholiques qui laissent passer des étudiants qui vont arriver malgré tout à l’université. Viendra une scène des militaires qui le renversent et qui mettent à la place un major Pierre Buyoya. Celui-ci au départ avec les plans de son cousin Micombero, une rébellion à NTAGA et Marangara suite à l’excitation par la violence. Buyoya va se servir du napalm pour mater le peuple hutu au Burundi. Cela donna naissance au Palipehutu de Remy Gahutu.

Dans cette partie importante une personne va entrer dans la peau de Gahutu Remy et le chroniqueur va expliquer qui était Gahutu Remy

TOUT CELA SOUS LA PRESENTATION COMME DANS UN FILM . Un enfant qui grandit à Kiganda, les missionnaires qui le remarqueront, l’intelligence de l’enfant, sa progression à l’école primaire , son secondaire, sa fuite et la création du Palipehutu le parti des revoltionnaires qui donna naissance au FNL, au Frodebu et pourquoi pas au CNDD-FDD.

LA REVOLTE POPULAIRE

De la naissance à la mort de Remy GAHUTU

C’était dans la journée nuageuse, sur la colline de Kabuguzo en commune Kiganda qu’une famille très pauvre mit au monde un beau garçon de plus de 4 kg en date du 25 décembre 1945.

Le père du bébé enthousiasmé par la bonne santé du garçon murmura en silence « mon enfant sera Rwamaheke » vous entendrez par-là un enfant qui commence à parler dans les entrailles de sa mère.

Les voisins à partir de ce jour commencèrent à murmurer en silence poussé par une admiration étrange que l’enfant sera d’une grande importance. Malheureusement, cette famille étant très pauvre ne trouva pas la possibilité de faire connaître à l’enfant une éducation royale d’autant qu’il ressemblait à un prince de Kivyeyi.

Malgré tout, la chance que Dieu avait réservée à l’enfant était là, il était très intelligent, très doué depuis son enfance. Le comble de malheur c’est que l’école n’étant pas plus proche même dans les montagnes environnantes, toute la population était inculte et personne n’osait aller à l’école. En outre, ce garçon qui avait une ressemblance au prince de Mwambutsa il fut sympathisé par les missionnaires en visite à Kiganda.

A cette époque là, le Roi était un être suprême et personne ne comparait quiconque à une lignée royale dont les qualités étaient sans égales.

Seul le roi devrait naître avec une intelligence pareille, il était admiré depuis sa naissance comme un enfant divin déjà capable de parler dans les entrailles de sa mère et en plus on inventait un miracle possible, que le Roi ou un Prince royal vient au monde avec des grains (yavukanye imbuto).

Même le jeune enfant Gahutu s’il était de la lignée royale, qui pourrait ne pas dire qu’il était venu au monde avec des grains dans sa main droite !

De là commençait l’inégalité dans la vie courante de ce peuple hiérarchisé jusqu’à la moelle épinière.

DE LA NAISSANCE A L’ECOLE PRIMAIRE

Les missionnaires de Kiganda dans la vie pastorale sur les collines rencontraient des garçons en masse et parmi eux, ce petit garçon aux yeux énormes comme un veau de la montagne (Amaso y’inyana ), il avait des caractéristiques étonnantes : Son grand nez épaté, ses jambes trop courtes, ses avant-bras prenaient déjà la forme d’un costaud dès le bas âge. Il avait 7 ans, il allait puiser de l’eau dans une vallée environnante sans culotte ni chemise sur son dos : Sans humiliation, il se présenta poliment devant les missionnaires blancs en disant « Ndagize bwakeye pati » Ce qui signifie dans cette langue » Bonjour mon père ». Les missionnaires lui donnèrent la main et il les baisa car à la maison, son père lui avait raconté une histoire ; Qu’un jour de Noël, il avait rencontré l’évêque Claus et en le baisa sur les mains, il avait reçu une bénédiction : Son enfant aussi voulait une bénédiction et les missionnaires lui accordèrent non pas une simple bénédiction mais avec de l’eau bénite qu’ils portaient sous leur soutane, remarquez qu’ils n’avaient pas de pantalons mais de courtes culottes en dessous, ils aspergeaient quelques gouttes en disant : Soit béni notre fils le meilleur.

Les petits garçons qui accompagnaient GAHUTU se mirent à rigoler impoliment. Ils chuchotèrent en grattant les ongles et en criant : ( » bambaye akaboka basha « ) ! Eh ! Comme si c’était chose extraordinaire à voir ! Le jeune Gahutu les fit se taire et s’agenouilla devant les missionnaires et leur demanda pardon. Sans lui tous les enfants auraient subi une malédiction du Seigneur. On faisait allusion à une mésaventure des jeunes filles au temps du prophète Elisée qui furent dévorés par des loups.

Heureusement cet enfant bien éduqué fut admiré par les prêtres et ils décidèrent de le prendre en charge pour aller étudier à Bukeye vu que sa famille était très pauvre.

A Bukeye, Gahutu fut marqué par une intelligence inavouée, il termina les études primaires avec distinction et entre temps, sa constitution physique se concrétisait avec un nez réellement de pur-sang hutu. Un magnifique garçon semblable à un vrai prince. Il parrait que les premiers rois au Burundi était d’origine hutu.

Dès l’entrée à l’école secondaire, les missionnaires décidèrent à l’unanimité que le jeune Gahutu fréquente le séminaire pour devenir prêtre mais sa virilité qui lui donnait une puissance masculine à l’extrême ne favorisa pas cette chance. Malgré qu’il soit orienté au séminaire après 2 ans ; Il fut orienté en Belgique car il était très intelligent. Il y resta jusqu’en 1979. Il devient ingénieur agronome. C’est le sort des réfugiés comment voulez-vous. Si on ne rentre pas au pays natal après les études, on préfère rester à l’étranger. C’est ainsi qu’à En 1979 il s’engagea dans la politique.

En exil il fonda un parti PALIPEHUTU (Parti pour la libération du peuple Hutu).

En 1973 d’autres réfugiés, organisèrent une petite incursion à Kirundo pour attaquer le Burundi. La force physique avec seulement des machettes n’était pas une arme redoutable pour s’opposer aux blindes de Michos, le Barbu président Hima originaire de Rutovu en province Bururi.

Ils furent repoussés et les autorités Rwandaises décidèrent de les chasser et les envoyer en terre Tanzanienne. Ce désastre personne ne le dira mais c’est à cause de la prise du pouvoir de HAVYARIMANA Juvénal au Rwanda que ce problème n’a pas été réglé car vu que Micombero était en conflit avec Kayibanda l’opinion internationale était au côté des Burundais qui voulaient faire payer le génocide de 1972. Havyarimana en prifitant pour devenir ami de Micombero et de Mobutu en créant la CPGL (la Communauté pour les grands lacs). Sous l’influence de Micombero, Havyarimana se désolidarisa avec les Hutus rescapés du Burundi.

Gahutu qui était ingénieur Agronome et vivant en Belgique. Il venait de décider sa vie future en cherchant à organiser son peuple, il décida de vivre parmi les réfugiés au camp en territoire Tanzanien. Sa vie fut très remarquable, car il aimait ses confrères et tout le monde le considérait comme le roi des hutus, aussi on croyait qu’il sera bientôt leur libérateur.

Ce Gahutu, le Hutu défenseur acharné de la cause hutu visita tous les camps de réfugiés :

Mishamo, Katumba, Tabora, Ulyankuru etc.Il prôna l’unité pour conquérir et réclamer la dignité de ce peuple opprimé par une minorité sans cœur ni lois, les Tutsi Hima de Bururi.

Le chroniqueur dans ce documentaire va parler du multipartisme au Burundi et la victoire du Frodebu.

Le multipartisme

La victoire du Frodebu

CHAPITRE III:

DECAPITATION DES INSTITUTIONS DEMOCRATIQUES

Les signes d’un coup d’État.

Nuit fatale

Les putschistes sèment le chaos

Difficile succession

CHAPITRE IV:

LA RESISTANCE POPULAIRE

Création forces de défense les FDD

Génocide à l’université
Férocité des milices sans Echecs, Sans capotes

Les confrontations meurtrières à Kinama et Kamenge

Exation et cruauté des putschistes

Antagonisme au sein des forces populaires et message de réconciliation

CHAPITRE V : 

ANNEE DE TOUS LES DANGERS A BUJUMBURA :1996

Tueries à Teza

Mort de Ruhuna

Putsch de Buyoya

La déstruction du quartier général des FDD

Chapitre VI:

LE JUGEMENT TRONQUE ET LE RAPPORT DE L’ONU BIAISE le chroniqueur va expliquer ce manquement grave de l’onu dans l’histoire et les enquêtes sur le Burundi.

Chapitre VII :

RETOURNEMENT DE LA SITUATION EN GENERAL
Une scène de l’armée de Buyoya chassant les FDD sur le territoire du Burundi en 1998 avec les atrocités qui a fait dans les camps de concentration à travers tout le pays. L’attaque de Bukavu le quartier général des FDD sous NYANGOMA en 1997

L’EXPULSION DE NYANGOMA

Le haut commandement à Dar-es-Salaam

L’AVANCEE SPECTACULAIRE DES FDD et CETTE SCENE SERA JOUE DANS LE BUT D’IMMORTALISER LA LUTTE ARMEE DES FDD SUR LE CHAMPS DE BATAILLE ;

LES FDD S’ORGANISENT

LA FAMEUSE DECLARATION LORS DE LA CREATION DU CNDD-FDD après l’échec de réconcilier le groupe NYANGOMA ET LE HAUT COMMANDEMENT DES FDD EN TANZANIE

Vugizo le 15.08.1998.

Chers compatriotes et amis de lutte

Par Evariste NDAYISHIMIYE commandant

Nous sommes des fils et filles de la nation burundaise , soucieux de la Démocratie, la sécurité et. des libertés pour tous ceux qui vous écrivons.

Nous qui avons décidé de ne plus laisser le terrain à l’ennemi en choisissant entre les deux maux : mourir pour le peuple en quête des libertés et d’égalité dans notre patrie, le Burundi, au lieu de rester indéfiniment dans la servitude perpétrée par celui qui vous a contraint à vous exiler ;

Ayant à l’esprit que, malgré votre éloignement aux réalités de notre lutte, vous restez convaincus que vous ne vivez pas cette situation par volonté mais par la contrainte de ceux qui ont, depuis des siècles, vous ont chassé ;

Nous pensons à vous et vous observons surtout au niveau de votre comportement. Ce qui nous étonne le plus et qui ne nous honnore pas, c’est que certains d’entre vous se sont acculturés jusqu’à oublier, voire nier leur identité et leur état de détresse.

L’ennemi qui vous a pourchassé, l’a fait à maintes reprises à l’encontre de nos grands frères et pères. Aujourd’hui il s’est heurté à un bloc insurmontable installé par la coalition du peuple uni par un idéal commun : la recherche à tout prix des valeurs fondamentales pour tous avec mot d’ordre “La sécurité du peuple burundais.” Ce peuple a pris les armes pour se protéger d’abord contre la tyrannie du pouvoir militaire sanguinaire de Bujumbura. Il a décidé par la suite à en découdre avec les malheurs du passé.

Vous, exilés forcés, avez eu la chance d’avoir un peuple téméraire et courageux, qui préfère la mort que perdre la patrie. Néanmoins vous ne voulez pas profiter de cette occasion (du moins pour certains) et vous vous êtes inscrits à la lutte du peuple en suivant un individu au détriment de tout un peuple car votre contribution n’a jamais atteint celui-ci. Qui plus est, au lieu de le décrier vous le soutenez. La guerre que nous menons est celui d’ un peuple. Toute personne qui tente ou tenterait de le détourner sera bannie par lui. Ce dernier a décidé de recouvrer ses droits et libertés et il doit en être ainsi. Vous qui êtes à l’extérieur de votre patrie depuis longtemps, vous ignorez cela car vous êtes tellement éloignés des réalités du terrain. Votre ignorance ne découle pas de notre faute. C’est à cause des barrières entre le peuple combattant et l’extérieur qui étaient installées par nos dirigeants d’hier. La cause est que vous ne devriez pas être au courant de la destination de vos contributions. De ce fait, ces ex-dirigeants se sont laissés tomber dans le piège tendu par l’ennemi. (ceux–ci semblent travailler avec lui jusque maintenant dans le mobile de détruire le mouvement; chose qu’ils ne peuvent pas réussir.L’intérieur est soudé jusqu’à refuser le passage à l’ennemi qui était fort hier, Buyoya).

Chers compatriotes et amis de lutte,

Maintenant que le peuple a dit Non aux tentatives des mégalomanes ventriotes qui se sont fait allécher par des bombons de notre ennemi, nous voudrions vous annoncer cette bonne nouvelle qui pourra paraître vexatoire pour certains qui se sont désengagés de la lutte et qui mettra sur les rails ceux qui étaient déroutés. Cette nouvelle consiste

sommes avec la résistance et la libération du peuple contre les «seigneurs» d’hier qui ont pris les armes pour massacrer les «serviteurs révoltés».

1.Le peuple burundais a dit Non aux génocides répétitifs d’une ethnie perpétrés par les monarchies et les gouvernements qui se sont succédés depuis Ntare Rushatsi Cambarantama jusqu’à nos jours. Suite à ces génocides, les hutus ont suffisamment été terrorisés qu’il leur est devenu un rêve de se tirer du gouffre de l’ennemi en préférant se réfugier pour toujours. Les uns vont jusqu’à tenter même de bloquer l’action de leurs libérateurs qui ont choisi de mourir pour eux plutôt que d’être des éternels sans patrie. Hormis qu’elles suscitent une lueur d’espoir au peuple meurtri resté sous la servitude de l’ennemi à l’intérieur du pays, cette action a incité la communauté internationale à repenser les exactions exercées sur tout un peuple au Burundi et a commencé à voir plus ou moins clair.

Au moment où nous progressons sans heurt, d’autres parmi nous sont allés jusqu’à se laisser corrompre par l’ennemi du peuple afin de l’aider à tuer les leurs qui leur avaient pourtant fait confiance en les élisant. Nous qui affrontons l’ennemi étant rassemblés au sein du CNDD-FDD, avons constaté que le mal burundais est essentiellement l’armée monoethnique et extrémiste tutsi, formée et éduquée dans l’objectif de massacrer la population hutu qui tenterait de se libérer de la servitude pratiquée par des extrémistes tutsi. Ces derniers ne sauraient pas combattre s’ils n’étaient pas appuyés par cette armée. Si nous, peuple démocrate et patriotique, neutralisons cette armée, le Burundi aura une paix durable.

2.Le peuple en armes a dit Non à toute tentative de détourner la lutte populaire. Il en est de même pour la tentative de couvrir ou de soutenir l’armée monoethnique tutsi. Dans sa lutte de résistance et de sa libération, le peuple démocrate n’a consulté aucune personnalité extérieure. Elle a son idéologie: restaurer la Démocratie au Burundi et promouvoir les droits et libertés des Burundais. Nul n’a le droit de le détourner de cet objectif.

Or l’expérience nous a révélé que, étant sous le joug de cette armée, les sans voix d’aujourd’hui n’y auront jamais accès si ce n’est que par la voix de la lutte armée. C’est ainsi que la Démocratie a commencé à s’implanter dans les zones déjà libérées, occupées par la majorité de la population. Cette bonne organisation a fait que la population d’autres régions se réfugie dans ces zones. Ceci a incité le Commissariat à la Politique et Propagande Intérieure à s’organiser efficacement en vue de satisfaire les besoins de la population (santé, sécurité, éducation, encadrement de tous les secteurs de la vie sociale, etc.).

Nous faisons un clin d’oeil aux patriotes intellectuels en particulier de s’allier au peuple se trouvant à l’intérieur du pays et d’apprendre à gouverner selon la volonté du peuple. Nous vous affirmons que l’ex- président du CNDD est tombé dans ce refus de commander le peuple en armes à ses côtés. Il n’a pas su où le peuple en était avec la lutte et l’a abandonné en cours de progression. Il était tellement fatigué de la lutte qu’il a préféré se désister implicitement après avoir détourné les fonds du mouvement alors que le peuple arrivait à une étape décisive.

Chers compatriotes et amis de lutte,

Personne ne saura expliquer comment la population de l’intérieur se sacrifiait pour investir leur bourse dans l’achat du matériel qui les libère, laquelle arrivée aux mains de l’ex-Président du CNDD, était dilapidée au moment où l’armée monoethnique tutsi de Bujumbura ne cesse de massacrer des innocents. Même un inconscient comprendrait.

que la contribution à Buyoya en affaiblissant le peuple en armes. Ne perdez pas de vue qu’en plus des contributions de la population de l’intérieur, une bonne partie du butin de guerre était versé dans ses mains. Nous passons à côté les contributions extérieures tout en n’oubliant pas de remercier ceux qui ont fourni leurs efforts, même s’ils ne sont pas parvenus au peuple en armes.

Néanmoins nous ne pouvons pas nous passer du comportement de certains membres et sympathisants du mouvement après la suspension de cet homme défaillant. On dirait qu’ils n’avaient pas d’intérêt que le peuple démocrate gagne la guerre à partir du moment où aucune contribution de l’extérieur n’a été, ne fut-ce que portée à la connaissance du peuple. C’est pourquoi nous ne gardons pas secrets ces containers d’habits, de chaussures et de médicaments qui ont été vendus en cours de route. Vous êtes sans ignorer que les FDD n’ont de souliers que quand ils les récupèrent chez l’ennemi. Leurs activités de longue haleine fait que les maladies se multiplient de plus en plus. Tout en notant que notre population est à la charge du CNDD-FDD surtout au point de vue sanitaire.

Une autre faute grave, méritant d’être qualifiée de haute trahison et qui nous a montré finalement ce qu’est cet homme, est sa tentative de diviser le mouvement sur une base régionale qui, fort heureusement, a échoué. Au lieu d’être divisé, nous avons réussi à rallier toutes les forces combattantes sur terrain.

Monsieur Nyangoma, son Directeur de Cabinet et son Secrétaire Général ont commencé à diaboliser et à traiter de tous les maux les autorités politiques et militaires oeuvrant auprès de la population au lieu de les féliciter. Ils ne pouvaient pas réussir sur un terrain qui leur est inconnu. A notre analyse, la haute direction du CNDD était arrivée au seuil qui échappait son intelligence. Tandis que le peuple en armes se préparait à une victoire proche et sûre, elle s’était désengagée. Elle se contentait seulement d’avoir été une personnalité connue sur l’échiquier international tout en oubliant le peuple qui l’a hissé jusque là. Elle ne pensait qu’à des postes à pourvoir après les négociations, lesquelles avaient été stoppées par Buyoya.

Aujourd’hui, les Forces pour la Défense de la Démocratie, les Commissaires Politiques et les Secrétaires Nationaux ainsi que la population forment un tout indivisible avec l’idéologie originale du CNDD-FDD où convergent toutes les tendances démocratiques. Celui qui n’est pas inscrit à ce tout n’a pas de place. C’est cela qui a fait échec à certains dirigeants du FRODEBU qui voulaient aider BUYOYA à détruire à jamais le CNDD-FDD. C’est cela même qui nous a consolidé au moment ou l’armée monoethnique tutsi voulait profiter de l’absence de l’ex- Président du mouvement dans la lutte intérieure.

Ce qui nous étonne fortement c’est que lui et son petit groupe en plus d’une infime partie des Frodebistes qui ont refusé de s’allier au peuple en armes font des courses au crochet à la population vivant en exil pour les démobiliser. Nous informons tous ces assoiffés de pouvoir que la population exilée n’aura de voix au Burundi que quand celle combattante la lui aura donnée. En plus, il faudra noter que cette population s’est réfugiée parce qu’elle ne savait plus où donner de la tête. Les ambassadeurs du peuple en armes sont avec lui dans sa lutte légitime. Ceux qui combattent auprès de Buyoya n’ont de place que dans les camps des déplacés devenus camps militaires de facto pour combattre les démocrates.

Chers Compatriotes et amis de lutte,

après le refus catégorique de l’ex-Président du CNDD de se joindre au peuple en armes; d’utiliser correctement les fonds lui envoyés, celui-ci a envoyé tour à tour des émissaires de l’intérieur pour lui montrer le droit chemin mais en vain. Après les enquêtes effectuées pendant neuf mois, une plainte a été déposée au Conseil de Guerre Général Populaire contre certains individus qui étaient à la base de la crise. Ce Conseil, tranchant en constructeur sortit la Décision No. 001/HQ/Mar.98, après celle de l’Etat Major Général politico-militaire en faveur de la restauration du haut commandement CNDD-FDD dont l’ex-Président du CNDD serait le commandant en chef. Celui-ci a refusé ces deux décisions précitées arguant que les personnes combattant à l’intérieur sont des gosses. Il va jusqu’à dire que les membres du Comité Exécutif oeuvrant avec la population ont abandonné la lutte et que ceux qui l’ont courtisé sont de loin meilleurs. Dans le cadre de trouver une solution à la crise, une déclaration conjointe portant gestion de celle-ci fut signée entre lui et le Colonel Jean Bosco Ndayikengurukiye, jusque là Chef d’Etat Major Général des FDD.

Ne voulant pas rester dans une crise perpétuelle et constatant que Monsieur Nyangoma n’avait pas signé de bonne foi, notamment en faisant emprisonner les envoyés du peuple en armes avec des dossiers à charges lourdes mais décousues de tout fondement, le rapport de la situation de crise du CNDD-FDD fut sujet à analyse par des Commissaires politiques et Officiers militaires cadres qui aboutit à sa suspension à la tête de notre mouvement afin de continuer la lutte et sauver la population menacée par les sanguinaires de Buyoya. La Coordination Générale et le Haut Commandement sont confiés au Colonel Jean. Bosco Ndayikengurukiye qui a montré son amour patriotique en planifiant le sauvetage de la population au moment où Buyoya la menaçait et quand Nyangoma l’affaiblissait moralement et matériellement.

Pour le moment, la lutte a repris l’allure normale. Le Commissariat Général à la Politique et Propagande Intérieure qui rassemble les Secrétariats Nationaux fonctionne normalement ainsi que l’administration territoriale. Les zones perdues à cause de la défaillance des anciens dirigeants sont reconquises. Les marchés se font à ciel ouvert et les écoles «Kanyeshamba» sont ouvertes en matière d’éducation. Nous vous informons que nous avons besoin du personnel qualifié dans tous les secteurs: santé, agriculture, gestion des finances publiques, enseignement, etc, pour donner un coup de main à ces structures fonctionnelles. Nous avons besoin aussi du matériel pour écoliers et élèves; de l’équipement des dispensaires populaires et des écoles de formation des infirmiers. La population est mieux protégée car elle vaque aux activités champêtres en sécurité.

Nous qui sommes sur la ligne de front avec l’ennemi du peuple avons été foudroyés d’apprendre à partir des milliers de kilomètres que vous parlez de la crise depuis la suspension de l’ex Président du CNDD. Cela signifierait que quand la population meurt il y a le bon temps alors que quant elle se relève c’est la crise. Quand vos contributions remplissent les poches de ceux qui ont abandonné la lutte, c’est pour eux de bonne guerre. Mais quand elles servent à ses objectifs premiers, c’est pour eux une catastrophe!

C’est certainement le manque d’informations sur la situation de votre pays quand vous vous contentez des informations de l’ennemi alors que le peuple détient la vérité. Nous vous disons qu’à l’heure où nous sommes, soutenir l’ancienne équipe du CNDD n’est pas différent de trahir le peuple qui a choisi d’affronter l’armée de Buyoya. Elle lutte contre vents et marées pour récupérer ce qu’elle a perdu le 21 Octobre 1993.

éloignement mais pas de leur sabotage. S’il sont patriotes, ils doivent entendre l’évangile de la population et des combattants de l’intérieur du pays.

Aujourd’hui, Monsieur Nyangoma dit qu’il est soutenu par la communauté internationale et que la population ne fait rien pour lui, oubliant qu’avant de commencer la lutte armée, c’est lui-même qui a lancé un appel à cette même communauté et on connait la suite. Cela fait qu’il doit être jugé par le peuple et, après avoir purgé sa peine, il sera aligné comme d’autres car il est jusque maintenant un membre du CNDD-FDD qui doit s’acquitter de ses obligations patriotiques.

Nous ne voudrions pas terminer sans vous informer que le CNDD-FDD est un mouvement de libération et de résistance contre l’armée sanguinaire et putschiste de Buyoya au sein duquel se coalise le peuple en armes. Celui-ci a décidé de détruire à jamais l’armée de Buyoya et, toute action qui tiendra à couvrir ou soutenir cette armée sera combattue. «NTITUZOHINDURA». C’est pourquoi il s’organise toujours pour continuer sa défense.

Chers compatriotes et amis de lutte,

Pour ce qui se fait à Arusha, ceux qui y participent se partagent les populations des villes, des camps de déplacés et de regroupés, s’ils ne sont pas basés à l’étranger. A-t-on une fois entendu ces partis condamner les exactions que Buyoya et son armée commettent à l’endroit de la population? Cela confirme qu’ils ont d’autres calculs. Pour cela, la population continuera à se défendre avec son armée FDD-Intagoheka. Contrairement à ce que pensent certains, nous ne nous défendons pas pour nous faire entendre. Loin de là. C’est pour nous débarrasser des éléments de l’armée monoethnique qui ne veulent pas qu’il y ait une armée véritablement nationale.

La population a fait échouer la Convention de gouvernement. Ce ne sont pas ceux qui ont peur d’une guerre lui imposée qui pourront gagner sur elle. A ceux qui parlent au nom du FRODEBU en tentant de démobiliser ses milittants du front, nous leur demandons de consulter les 90 % de ce parti qui sont totalement confiants en leur victoire. Ces «Grands frodebistes» sont tellement ridicules que vous les rencontrez recrutant l’inscrit de longtemps. Il serait mieux qu’ils nous informent s’il s’agit d’un recrutement pour un nouveau parti, sinon, celui qui a gagné les élections de Juin 1993 est avec le peuple.

Du reste, nous demandons à nos compatriotes de l’extérieur de s’investir dans la lutte démocratique par le soutien matériel et moral, de cette manière, ils auront compris. Nous leur demandons en outre de s’informer sur la situation de ceux qui tiennent le terrain avec le peuple démocrate.

«Ni harambe CNDD- FDD mu Burundi na Demokarasi ifatiye ku migambwe myinshi, ukwishira n’ukwizana mu gihugu cacu».

Porte-Parole du Haut Commandement CNDD-FDD

Commandant Evariste NDAYISHIMIYE.-

LE TEMOIGNAGE D’UN CIVIL HABITAT A DAR ES SALAAM QUAND LE HAUT COMMANDEMENT DES FDD EST VENU LES REJOINDRE A DAR ES SALAAM. A l’époque ce témoin était responsable du bureau QUALISERVE du CNDD à Kariako.

des contradictions dans des radios étrangères comme la BBC, la voix de l’Amérique etc. Le peuple voulait au moins que nous cachions à l’ennemie notre discorde. Il est déçu de constater que nos cadres qui ont tant d’expérience politique se diabolisent.

L’inquiétude d’une suite fâcheuse à la crise au sein du C.N.D.D.

Mes chers compatriotes épris d’unité et de réconciliation, nous sommes très inquiets de la crise grave qui a secoué notre mouvement de lutte C.N.D.D depuis le mois de mai 1998 où le chef d’Etat Major s’est proclamé Président du C.N.D.D-F.D.D et qu’une solution n’est envisageable pour réconcilier nos Leaders politico-militaires.

Qui en profitera et que deviendra la population Burundaise qui a un fils ou eu fille, un frère ou un parent derrière ceux qui soutiennent le Président NYANGOMA du C.N.D.D et l’actuel Leader du C.N.DD-F.D.D le Colonel NDAYIKENGURUKIYE JEAN BOSCO.

La crise grave commence à Dar es salaam après l’attaque du quartier général du mouvement à Bukavu par les Banyamulenge et les militaires Tutsi du RWANDA, du BURUNDI et de l’Ouganda en octobre 1996.

A l’époque, nos Leaders du mouvement s’enfuirent partout dans le monde soit : au Kenya, Kinshasa avant de s’envoler en Europe ou en Afrique surtout en Tanzanie. Le Président du mouvement n’avait plus les moyens de coordonner son Etat Major des F.D.D qui restait à la Kibira. Comme le Comité Exécutif était dispersé et en fuite, le contact devenait impossible et le président s’isolait car même ceux qui étaient sensé lui fournir des renseignements ne lui disaient pas quelques fois la vérité.

Les réunions devenaient aussi impossible et son secrétaire général avait tant de responsabilités, soit pour gérer la caisse du mouvement qui n’existait pas faute d’avoir un siège quelque part tandis que tous les documents étaient volés ou détruits à Bukavu dans les ordinateurs de Marora par les Rwandais du F.P.R.

Le S.G se réfugia en Tanzanie et il était chargé de superviser tous les contacts avec les pays pour préparer les rencontres avec le Président du Mouvement. Lui aussi en tant que S.G, il n’avait pas assez de temps pour rester sur place en Tanzanie pour coordonner une liaison viable entre les combattants et leur chef suprême.

Il y avait une mésentente entre le secrétaire général et l’Etat Major des F.D.D qui l’accusait de ne pouvoir se rendre sur le terrain des combats pour évaluer les besoins en munitions etc. En plus si un combattant se rendait en Tanzanie, il était mal accueilli.

L’exemple était le Commandant Laurent originaire de Makamba.

C’est vrai qu’il avait eu un problème tandis qu’il était commandant d’unité dans la région de Rumonge ; Un jour il avait réussi à détruire une position militaire de Buyoya et il avait pu saisir deux camions militaires ; Comme consigne avec d’autres unités, on devrait détruire tout le matériel de l’ennemie. Lui avait trouvé convenable de prendre deux camions qui étaient intact pour pouvoir conduire ses combattants. Par malheur, ses confrères d’autres unités des F.D.D croyant qu’ils avaient affaire à des militaires de Buyoya, ils avaient tiré sans même demander le Commandent et son unité furent gravement blessés et par cette faute le responsable devrait avoir un blâme.

Le Commandant Laurent était parti se faire soigner en Tanzanie avant de trouver une punition à son erreur mais il fut mal accueilli à Dar es salaam et les membres du mouvement originaire de Makamba s’endignèrent de voir l’un des leur maltraité de la sorte. S.G devrait régler tous les problèmes, soit de malentendu ou d’autres formules ; il était aussi le seul à aller dans des camps de réfugiés pour expliquer le besoin des cotisations. A Gatumba, Mishamo, Mutabira, on lui donna une cotisation considérable mais c’était lui qui connaissait l’utilisation de l’argent.

Un container avait été expédié d’Europe et contenait les habits, médicaments, souliers etc. Arrivé au port de Dar es salaam, un certain Anicet qui travaillait à l’entreprise Qualiserve était chargé de le dédouaner ; il confia la tâche à son beau-frère baptiste mais celui-ci par connivence avec les douaniers de Dar es salaam, la taxe fut trop élevée.

A l’époque, S.G MUNYEMBABAZI avait encore le bon sens du travail car il décommissiona Anicet et à l’entreprise Qualiserve il fut remplacé par un certain Gabriel de vugizo Province Makamba. Les gens de Makamba étaient très contents car un des leurs était responsable et membre du Comité exécutif. A ce moment même une crise était parmi les réfugiés burundais en Tanzanie car le régionalisme commençait à avoir une grande influence et les gens se méfiaient ; Si quelqu’un n’était pas de la région de l’imbo on disait qu’il collabore avec les Tutsi car étant originaire de Bururi et non pas de l’imbo.

Nous ignorons si c’est à cause de ces problèmes que par après S.G et Anicet originaire de Songa aussi devinrent des amis, car la suite montre qu’ils ont fini par le dérouter. Il devient indifférent. Un jour tandis que les commerçants burundais vivant à Dar es salaam qui cotisaient plus d’un million de shilling pour le mouvement, un jour ils voulaient contacter le Président du Frodebu Minani jean pour l’obliger à s’entendre avec le Président du C.N.D.D Nyangoma. S.G s’indigna et menaça de dissoudre le Comité des commerçants de Dar es salaam. Il leur dit qu’il pouvait s’en foutre de leur cotisation et depuis ce jour le divorce se consuma entre lui et ces commerçants tous originaire de la région de l’imbo.

Au mois de mars 1998, c’est dans ces conditions lamentables que le chef d’Etat Major le Colonel Ndayikengurukiye, le Commandant Evariste, Commissaire Général Rajabu et quelques jours après le Colonel Mbawa et le Commissaire Kobako trouvèrent ce climat explosif à Dar es salaam.

Ils demandèrent au Président et chef suprême du mouvement de limoger S.G et de choisir un autre Comité Exécutif car les choses tournaient mal sur le terrain. Le Président refusa car on lui avait toujours caché la vérité ! ! ! La réalité sur terrain, les combattants n’avaient plus de munitions et si Buyoya l’apprenait, il risquait de tuer tous les F.D.D sans défense.

Le Président a été victime de ses conseillers

Le Président des FDD Léonard NYANGOMA a toujours cherché d’amorcer cette crise mais pourquoi il n’a pas réussi à temps avant que l’irréparable éclate ! Le Président et son chef d’Etat Major se sont convenu de stopper les déclarations antérieures, ensuite les ressortissants burundais vivant en Tanzanie ont rencontré le président et ils lui ont demandé de trouver un compromis avec ses militaires les F.D.D ; Il a promis que tout allait bien désormais avant de partir au Kenya. Quelques jours après, son départ à Naïrobi la rupture se consuma et un putsch fut proclamé par le porte-parole du mouvement Ndiho Jérôme sur les ondes de la B.B.C.

Le Colonel Ndayikengurukiye se proclama coordinateur du mouvement C.N.D.D-F.D.D et le Commissaire Kobako devient son Directeur de cabinet. Tout devient du chaos, le Président et fondateur du mouvement au lieu de retourner pour s’entendre avec les putschistes, il rédigea décret sur décret et une bataille des mots commença comme s’il n’y avait pas de Bashingantahe.

Dans la réunion qui a eu lieu en Tanzanie, je me rappelle que moi en tant que représentant du mouvement à Kigamboni, j’ai donné mon point de vue chez un certain Christian à Dar es salaam. Moi j’avais demandé un effort des sages pour chercher dans les meilleurs délais un moyen de rencontrer le Colonel et Nyangoma afin de pouvoir revenir à la réconciliation. Comme réponse, le responsable du mouvement à Dar es salaam me répondit qu’il n’est pas question d’aller discuter avec Abamenja ; Voilà le terme qu’ils ont employé ! ! En disant aussi que ces putschistes venaient de tuer plus de 17 officiers dont le major NGURUBE et un certain NDUWABIKE qu’on trouvera vivant quelques jours ; Quant à Ngurube le redoutable Major qui avait fait trembler les militaires de BURURI dans la région de Rumonge sa disparition fut mystérieuse car quelques jours avant sa mort, tout le monde s’intéressait à lui soit les Hutu originaires de Gitega comme le groupe Ntibantunganya ; on prévoyait pour lui un avenir ambitieux dans leur projet ; les militaires putschistes de Buyoya aussi, leur service de renseignement militaire conseillaient une corruption possible à ce jeune major des F.D.D qui les faisait perdre l’honneur sur-le-champ de bataille et par après plusieurs de ses unités s’alliaient à l’ennemie dans la région de Rumonge ; même la radio de Kabondo à Bujumbura s’en orgueillait avec des commentaires. Un peu plus tard le Major Ngurube disparaîtra mystérieusement dans le lac Tanganyika que ce qu’il allait voir dans ce coin dominé en supériorité par des navires de guerre de Buyoya, Mystère ! Sa mort fait souffrir tout le monde mais dans une lutte les morts ne manquent jamais.

Mes chers compatriotes, au lieu de nous plonger dans un sentimentalisme qui ne nous conduira nulle part, sachons que nos compagnons de lutte comme Dayan, Juvénal de Melec, des Commandants, des lieutenants jusqu’aux hommes de troupes ont versé leur sang au champ de bataille. Alors pour quelques-uns, ils oseront dire que c’est le Colonel Ndayikengurukiye qui les aurait tués par le fait qu’il a été vendu à l’ennemie ?

J’implore le courage des sages s’ils existent encore pour sauver la génération future de notre Patrie. Seule la réconciliation des deux groupes nous sauvera ; Nous menons une lutte noble à des hommes forts avec trop de moyens depuis plus de 3O ans. Ils nous ont tués, traumatisés, notre victoire serait incertaine avec les divisions qui animent des différents groupes qui se disent démocrates, pacifistes ou de lutte armée.

A ceux qui se proclament du C.N.D.D toujours fidèle au Leader Nyangoma, les autres du Colonel Ndayikengurukiye Jean Bosco partout en Afrique, en Europe ou en Asie, sachez qu’il est probable dans les jours à venir que vous risquiez de vous affronter comme s’en est été le cas des F.D.D et des Combattants du Palipehutu à Cibitoke ; Qui a perdu si ce n’est que le peuple burundais, les familles, les amis ?

Inutile de penser qui a raison et qui n’en a pas entre nos deux Leaders. La situation sur terrain prouve le contraire ; C’est vrai que la population reste toujours derrière le président du C.N.D.D Nyangoma car pour lui c’est un héros qui avait osé combattre les putschistes militaires Tutsi tandis que le Président du pays Ntibantunganya et les autres frodébistes les courtisaient….

Mais aussi le Colonel Ndayikengurukiye et ses compagnons les F.D.D, ils sont leurs idoles lorsqu’ils combattent acharnement les sanguinaires militaires Tutsi de Buyoya qui les assassinent. Le peuple burundais à l’intérieur du pays ne croit jamais à ce que raconte quelques-uns uns que le Colonel Ndayikengurukiye a été vendu à l’armée de Buyoya car il continue à les combattre et le peuple voit qu’il les tue ces militaires anti démocrates.

Le peuple non plus ne croit pas que le Colonel Bosco et le Président Nyangoma sont inconciliables car Ndayikengurukiye a été éduqué par Nyangoma depuis son enfance et la réhabilitation est toujours possible ; Seulement des gens mal intentionnés en profitent pour diaboliser l’un ou l’autre pour profiter cette chicanerie. En bref le peuple a mal d’entendre

Votre compatriote Niyongabo Philippe alias Philos

LA BATAILLE DE BARAKA ET FIZI.

Un contingent des F.D.D arriva pendant la nuit à Baraka mais un peu bien avant, quelques militaires zaïrois étaient déjà arrivés pendant qu’ils fuyaient Uvira et ils se mettaient à voler et à violer des femmes zaïroises.

Les Maï Maï qui vivaient dans la région s’organisèrent en hâte pour mater ces militaires hors la loi. Les Mai -Mai étaient armés de lances, des machettes, des flèches et des fusils de chasse. Malgré leur armement modeste, ils désarmèrent les fameux militaires de la garde civile de Mobutu.

Tandis que les F.D.D progressaient dans la nuit sans lune, les Maï- Maï croyant avoir à un autre groupe de la garde civile, ils crièrent une chanson autochtone «mai mulele ! maï mulele ! Les F.D.D étaient des vrais maquisards et combattants redoutables par nature. Eux même étaient très avancés dans l’art du secret des anti-balles ; Ils n’eurent pas la peine de désarmer les maï – maï et de les convaincre de combattre la main dans la main. Ensemble ils montèrent vers Uvira pour barrer la route aux Banyamulenge.

Les Banyamulenge savaient tous les trucs de la région car ils vivaient aussi le Congo depuis longtemps. Ils savaient déjà que les Maï-maï s’associaient aux F.D.D et ils demandèrent un renfort à l’armée de Buyoya. Buyoya savait que les quelques militaires envoyés à Uvira se mettaient à piller et il dépêcha ses paras commando de Gitega.

Dans l’attente des renforts de Buyoya les Banyamulenge attendirent une semaine environ pour attaquer, Dans la région de Baraka et Fizi on cultivait le manioc et comme tactique ils s’habillèrent en femmes et portèrent des paniers sur le dos comme s’ils récoltaient les feuilles de manioc. Les F.D.D et les Maï-maï croyaient constater à quelques km des femmes dans leurs jumelles ; Rumuri II qui était avec les F.D.D en regarda à plusieurs reprises ces femmes à la cueillette. Mon Dieu se demanda Rumuri II ! Ces soidisantes femmes avaient des moustaches. Il invoqua son Président Nyangoma et son chef d’Etat Major Ndayikengurukiye. Ce n’est pas possible ! Ce n’est pas possible ! Qu’est-ce-que je vois- là ? En continua à s’étonner phiarII pensait en silence à ces femmes virago au Congo et en Tanzanie qui portaient des barbes. Qui aurait sélectionné des femmes barbues pour ce genre de travail ? Aussitôt imaginé, Rumuri II et les F.D.D commandés par le Major Prime venaient de comprendre qu’il s’agissait belle et bien des Banyamulenge déguisés pour les attaquer. Il fallait faire un repli tactique pour tromper l’ennemie.

Seulement il faisait presque le soir et les Banyamurenge pouvaient attaquer à l’aube.

Il fallait manger en hâte et partir en laissant quelques combattants pour monter la garde et voir d’où venait l’ennemie.

Les Banyamurenge sont malins aussi, tandis que Rumuri II les regardait dans sa jumelle, eux aussi faisaient la même chose ; L’un d’eux avait constaté un clin d’œil que Rumuri II venait de faire au Commandant Prime et il avait compris ! Il venait d’avoir une idée rapide. Attaquer les F.D.D dans la même nuit sans leur donner le temps de fuir car ils étaient découverts. Pendant que les F.D.D se mettaient à manger à partir de 7 heures du soir, la première bombe des Banyamurenge tomba non loin de là et ils échappèrent de justesse.

Les Maï-maï s’enfuirent en désordre sans attendre le commandement des F.D.D ; ils voulaient fuir au plutôt possible en passant dans le lac Tanganyika.5 pirogues remplies des Maï-maï s’enfuirent vers Kalemie mais la première Bombe des Banyamurenge pulvérisa tous les cinq pirogues et les Maï-maï s’engloutirent.

Si les F.D.D avaient pris aussi la fuite sans refléchir, ni le Major Prime, ni l’ingénieur de guerre Rumuri II, ni tous les F.D.D personne n’aurait été sauvé.

Le Major Prime voyant cela sur conseil de Rumuri II passa au commandement le plus audacieux. Il fallait passer le long du lac Tanganyika pour se cacher à l’ennemie. Pendant plusieurs heures, ils marchèrent à la queue –leu -leu et réussiraient à évacuer.

Il fallait ensuite encercler les Banyamurenge pour les attaquer par surprise. Ils croyaient avoir renversé les F.D.D dans le lac avec leurs mortiers. Après avoir constaté dans leurs jumelles que toutes les pirogues étaient englouties, Les Banyamurenge et les militaires de Buyoya qui les aidaient se précipitèrent pour aller manger la nourriture laissée par les F.D.D.

Les F.D.D qui venaient de prendre une position derrière les lignes ennemies n’eurent pas la peine en anéantissant tous les Banyamulenge et les militaires de Buyoya. Les officiers de Buyoya avaient les moyens sophistiqués de communication, le Major Prime prit l’un pour répondre à un appel de l’Etat Major de Bujumbura ; Allô ! Allô ! Ici l’Etat Major de Bujumbura vous m’entendez ! Vous êtes priés de continuer vers Kalemie et Moba sans attendre d’autres commentaires. Terminé.

Le Major Prime ! A vos ordres mon Colonel Sinzoyiheba. Terminé ! C’était bien lui qui venait de donner l’ordre d’avancer vers Kalemie et il croyait communiquer avec ses militaires.
LA PRISE DE MOBA PAR LES F.D.D

Les F.D.D partaient vers Kalemie en chantant. Quelques-uns en swahili, car ils avaient vaincu au Congo depuis la mort de Ndadaye encore quelques Maï-maï qui avaient la chance de n’avoir pas disparu dans le lac étaient parmi eux. D’ailleurs grâce à ces Maï-maï, les militaires zaïrois de Kalemie s’allièrent aux F.D.D. Ils possédaient 2 bateaux de guerre sous-marine qu’ils laissèrent aux F.D.D et les 2 bateaux facilitèrent pendant l’occupation de Moba par les F.D.D.

Désormais les F.D.D étaient maître du lac Tanganyika à l’aide des militaires fidèles à Mobutu et de Moba et Kalemie personne ne s’y aventurait sans leur permission. Avec les 2 bateaux, les F.D.D pouvaient ravitailler leur confères du Burundi soit en minutions et armes.

Pendant que les F.D.D s’étaient organisés de la sorte, les civils du C.N.D.D, surtout les responsables comme S.G et les autres de première influence affirmaient que c’était grâce à eux que les minutions et armes continuaient à arriver au Burundi et à la Kibira, alors que l’Etat Major s’organisait autrement. C’était le premier mensonge.

LE GRAND MENSONGE

Les F.D.D qui venaient de terminer leur noble mission à Moba immobilisèrent un bateau «RWEGURA » qui transportait plusieurs tonnes de ciment de Zambie à Bujumbura.

Ce bateau cachait aussi beaucoup de minutions et armes que Buyoya avait commandées. Il avait le problème de l’embargo et la route qui lui était favorable était celle de la Zambie via Afrique du sud. Les F.D.D pour charger leurs arsenaux militaires, ils furent obligés de jeter quelques tonnes de ciment dans le lac pour trouver de la place.

Pendant que les F.D.D s’occupaient du chargement de leur matériel militaire, les militaires zaïrois en profitèrent pour faire disparaître les 2 bateaux sous-marins pour les vendre chez les Banyamulenge d’Uvira. C’était une grande perte pour les F.D.D car les 2 bateaux étaient capables d’impressionner l’ennemie dans le lac Tanganyika malgré le problème de n’avoir pas un port pour les cacher.

A regret d’avoir perdu les deux engins de guerre, les F.D.D qui étaient autour de 800 à 1000 hommes avec des tonnes de ciment et minutions, avec des armes qu’ils venaient de détourner alors que Buyoya les avait commandées pour massacrer la pauvre population du Burundi, il y avait de quoi s’en réjouir. Ils se dirigèrent vers Kagunga en Tanzanie pour pouvoir décharger le bateau Rwegura.

Buyoya fut alerté par les satellites américains qui survolaient le Zaïre. Ces espions de l’espace croyaient que c’était les militaires zaïrois qui fuyaient ou encore qui allaient aider les F.D.D ou aussi des ex -FARS et des Interahamwe selon leurs termes qui passaient au Burundi. Un avion bombardier de l’armée de l’air Burundaise dépêché par Buyoya se précipita pour anéantir nos F.D.D dans le lac Tanganyika. Buyoya faisait une connerie, il oubliait les fameuses Miyaya, ces redoutables mitrailleuses à longue portée que les F.D.D venaient de récupérer. Personne n’allait les arrêter même le petit Zambardin de Buyoya qui faisait des acrobaties pour faire peur. C’est vrai l’avion avait pris des précautions et équipés des missiles, il était capable de faire des dégâts énormes. Heureusement les pertes furent minimes à part un combattant des F.D.D rien d’autres, mais l’avion fallut être touché par les Miyaya des F.D.D.

Pendant que les F.D.D s’accotaient à Kagunga, les militaires Tanzaniens s’y opposèrent en menaçant d’ouvrir le feu. Les F.D.D commandés par le Major Prime ne se laissèrent pas tromper. Ils étaient nombreux et armés jusqu’aux dents chacun avec 3 fusils sans parler des chaînes et des roquettes. Les Tanzaniens se résignèrent.

Pour créer une bonne amitié, les F.D.D leur donnèrent quelques tonnes de ciment, les autres tonnes furent envoyées à Kigoma sous haute surveillance d’un certain SAHIRI. Personne ne saura ce que sont devenues ces tonnes de ciment envoyées à Kigoma ! C’était le deuxième mensonge des civils du mouvement envers leurs combattants.

Le troisième et grave mensonge

Etant donné que les F.D.D venaient de décharger leurs armes et munitions, ils cherchèrent les gens de Kagunga pour les aider au transport. Entre temps l’armée de Buyoya qui avait l’information de l’avion bombardier qui n’avait pas réussi à anéantir les maquisards dans le lac Tanganyika. Il dépêcha ses imbattables paras –commando de Gitega à la frontière Burundo-Tanzanienne. Buyoya croyait à l’invincibilité des paras commandos car ils avaient toujours affaire à des maquisards du Frolina(front de Libération Nationale de Karumba) même les Tanzaniens avaient longtemps observé les maquisards du Frolina attaquer vers Kabonga et se replier dans un laps de temps. Ce n’était pas le cas avec les F.D.D, ils attaquèrent la position militaire de Buyoya à Mugina et en entendant le crépitement des mitrailleuses, les Tanzaniens croyaient que le Burundi les attaquait par surprise. C’était les F.D.D qui entraient à l’intérieur du Burundi et les fameux paras commandos de Buyoya fuyaient devant eux.

Avec l’avancée spectaculaire des F.D.D (le secrétaire général du C.N.D.D) il circulait partout en expliqua que se sont des armes qu’il venait de livrer aux F.D.D qui leur donnaient la possibilité de vaincre les militaires de Buyoya en laps de temps !

C’était un grand mensonge qui coûtera cher à l’avenir de notre mouvement car les F.D.D faisaient beaucoup d’effort pour se chercher des munitions et armes car c’était un moment difficile pour le C.N.D.D. Le chemin de fer Tanzanien était endommagé par une forte pluie, et les armes pouvaient passer dans quel coin ? Le Comité Exécutif était dispersé partout dans le monde après la prise du Congo par les Banyamulenge, il n’y avait pas la caisse pour s’acheter n’importe quoi !

Les F.D.D quant à eux continuaient leur avancé ; De Mabanda, ils attaquèrent le grand camp militaire, les Militaires de Buyoya s’enfuirent vers Nyanza-lac en laissant le camp libre aux F.D.D ; Ils entrèrent et l’occupèrent pendant quelques heures. Pour un maquisard, il n’est pas toujours possible d’occuper un camp militaire pour des jours et des mois car l’ennemie en se replia peut bombarder les positions des Maquisards et pour éviter des pertes inutiles, les F.D.D voulaient tout bonnement prendre les armes et munitions qu’ils étaient capables de transporter. Et ils prirent beaucoup dans le camp de Mabanda. C’était une deuxième occasion de trouver les armes et la chance était pour eux. Quelques blindés du camp Mabanda furent brûlés et beaucoup de matériels endommagés. Seulement pour les civils du C.N.D.D, ils voulaient que les F.D.D occupent une fois pour tout le camp mais leur mission n’était pas de rester seulement à Makamba et Mabanda.

Parmi les Commandants qui vinrent aider le Major Prime, un certain Major Ngurube qui avait fait trembler les Militaires de Buyoya depuis le mois de mars 1996 à Bururi et Gitega ; Lui avec ses amis il prit la direction de Makamba vers Kayogoro pour passer à Rutana, Muhweza, Kajondi et rencontrer l’autre groupe à Kiryama.

Tandis que Prime continua vers la région de BUKURIRA à Vugizo la colline des extrémistes Majors de l’armée de Buyoya comme les Kazatsa, Firmin Sinzoyiheba de Vyanda, les Bikomagu de Munini etc. A Vugizo il y avait aussi l’antenne émettrice et une importante division était stationné pour protéger ce quoi stratégique.

Les F.D.D commandés par le Major Prime eurent beaucoup de problèmes car les militaires de Buyoya avaient déployé tout leur arsenal militaire à Vugizo. Par mal chance dans la nuit les F.D.D qui avaient trouvé un coin favorable pour se reposer avant d’attaquer l’antenne de Vugizo, ils se retrouvèrent nez à nez avec les paras commandos de Buyoya. Il fallait employer une tactique inhabituelle pour eux, le corps à corps des Commandos. Les Militaires de Buyoya s’y connaissaient mieux et ce jour les F.D.D connurent leur première défaite. Les paras commandos employaient les couteaux, le judo, le karaté, les fameuses cordes et ils renversaient les F.D.D inexpérimentés. Pour séparer les belligérants, il fallait tirer sans distinguer les amis et les ennemis.

Après la bataille de Vugizo, les F.D.D continuèrent leur avancé vers Buta en province de Bururi.

Ils voulaient aller chercher des provisions en nourriture mais Buyoya avait fait les écoles secondaires un camp d’entraînement pour les étudiants du secondaire et de l’université et le séminaire de Buta était un coin favorable pour cacher les armes et munitions du camp militaire de Bururi. Un professeur très tôt le matin ayant aperçu un groupe des F.D.D, il tira de sa mitrailleuse sur les F.D.D et sans attendre, il lança une grenade qui ne s’écrasa pas car il tremblait tellement qu’il ait oublié de la découper.

Il venait de jouer avec le feu et les F.D.D répondirent à son signal. Ils brûlèrent la maison avec leurs roquettes ; ensuite en continuant leur chemin, une quarantaine d’étudiants appuyés par des militaires de la position de Buta ripostèrent et l’irréparable était consumé. Un peu plus tard Buyoya et ses acolytes comme Monseigneur Bududira, ils diront à l’opinion internationale que les F.D.D s’attaquent à une population civile innocente. Partout où les F.D.D passaient, ils ne tuaient jamais des civils. Ils attaquaient aux militaires de Buyoya et après leur départ les militaires retournaient massacrer de paisibles paysans sans distinguer les enfants, les femmes et les vieux.

Les F.D.D continuèrent vers Kiryama en commune Songa et deux cent militaires de l’école technique secondaire qui étaient à la position furent tous tués avec quelques véhicules brûlés. Il n’y avait pas d’étudiants tués car Buyoya avait compris le danger !

La mort de Dayan et Juvénal de Melec.

Avant que les F.D.D entrèrent au Burundi via Kabonga et Mugina, des vaillants civils étaient des Commissaires chargés à assurer la reconnaissance du terrain avant les attaques. Parmi eux étaient Niyongabo Audace Alias Dayan et Juvénal.

Dayan était l’un des rares civils du Frodebu qui avait travaillé à la documentation d’une façon très dévouée. On se rappelle combien il avait failli mourir au Rwanda lorsqu’il était chargé de chercher les armes et munitions pour l’autodéfense des démocrates burundais.

Son épouse l’avait lâchement abandonné à Uvira par le fait qu’il était toujours au service du C.N.D.D partout où c’était nécessaire pour sauver la population burundaise angoissée et désorientée, massacrée dans les collines par les militaires et les sans échecs. Personne n’ose parler de la triste disparition de Dayan et Junénal avec tout l’équipage de plus de 6 personnes dans le lac Tanganyika.

Donnons à ces braves, l’hommage qu’ils méritent.

Que-s’est-il passé ?

Lorsque les F.D.D en provenance de Moba venaient d’arriver à Kigoma dans le bâteau Rwegura, Dayan et les autres qui étaient venus les acceuillir décidèrent d’aller en reconnaissance vers Nyanza-lac. Dayan devait rester en contact avec SAHILI dans sa progression. On continuait à se parler dans leurs phonies jusqu’au moment où SAHILI entendit un grésillement dans l’appareil de DAYAN ; Après ce bruit inhabituel, tout fut confus et il entendit un pouf terrible. Dayan et compagnon venaient de mourir car leurs amis ne les verront jamais. Adieu chers compatriotes, on ne vous oubliera jamais.

Pendant ce temps en Tanzanie personne n’était au courant de la disparition de Dayan, Le S.G quant à lui continuait à préparer des rencontres entre les autorités des pays, tels que la Tanzanie, la Zambie, le Zimbabwe et le Kenya. Malgré ses incessantes explications des progrès des F.D.D sur le terrain, il n’avait pas voulu non plus prendre le temps pour rester en Tanzanie pour coordonner le soin des blessés qui arrivaient en masse à Kigoma, soit les combattants et les simples civils ou encore pour assurer une liaison fiable entre les combattants et leur chef Suprême.

Rumuri II qui était de retour en Tanzanie était de retour et il a appris beaucoup d’histoires.

S.G venait de visiter les camps de réfugies de Gatumba, Mishamo, Mutabira pour rassembler les aides, ensuite un container avait été expédié d’Europe et contenait les habits, médicaments, souliers etc pour les combattants F.D.D ;

C’était une bonne chose car les F.D.D manquaient des habits, médicaments, souliers et il y avait une forte pluie au Burundi. Malheureusement le container arrivé au port de Dar es Salaam, son dédouanement fut confié à un certain Anicet qui lui aussi le confia à son beau-frère Baptiste. Celui-ci s’arrangea avec les douaniers de Dar es salaam et la taxe douanière s’éleva à plus d’un million de Shs.

A cette époque S.G avait encore un bon réflexe, car il décommissionna Ani qui perdra même son travail à l’entreprise Qualiserve. Un autre plus raisonnable se chargea au dédouanement du container avec une taxe dérisoire. Tout le monde saura par après que ni S.G, ni le représentant du Mouvement à Dares ni le comité Exécutif, personne n’expliquera aux bienfaiteurs la suite des dons.

Sur le terrain, les F.D.D étaient mécontents, ils n’avaient rien pour s’habiller ou se soigner malgré l’effort magnanime des Burundais vivant en Europe.

Un des Phares de Dares a pu constater aussi par ses propres recherches que dans l’entreprise Qualiserve qui était ouvert à Dar es salaam, pour la bonne marche du mouvement, S.G avait débloqué tout au moins 15.000 $ américains, mais dans l’entreprise, il n’y avait qu’un ordinateur, une photocopieuse, une machine à écrire électrique, pas de téléphone ni fax, ni compte bancaire Qu’en était-il des commissaires au compte ?

Le putsch des F.D.D

Sur Photo au milieu il s’agit de NDAYIKENGURUKIYE, KAMPAYANO et Jean NZISABIRA . malgré le putsch la résistance devrait continuer.

Les dangers d’armer la population civile qui a provoqué la mort des innocents à Buta et à Bugendana sans oublier la mort de l’archèveque RUHUNA DE GITEGA.

LA CHRONIQUE TRAGIQUE DE NOS DIX ANS DE GUERRE CIVILE AU BURUNDI

LE RETOUR TRIOMPHAL DES FDD A BUJUMBURA

LES ELECTIONS EN 2005 et les conflits de grandeur causés par Radjabu contre les autres amis de lutte

Les élections de 2010 et les tricheries sous ADC-IKIBIRI qui deviendra en 2015 CNARED.

La scène va jouer les manifestations violentes en avril-mai 2015, le putsh manqué sous NIYOMBARE, LES ELECTIONS DE 2015 et la victoire de Pierre NKURUNZIZA.

L’assassinat de NSHIMIRIMANA Adolphe, la tentative d’assassinat du chef d’Etat Major NIYONGABO Prime par l’opposition radicale au Burundi dans le but de parachever le putsch militaire si c’est possible. L’attaque des camps militaires et la débandade des soi-disant rébellions au Burundi.

Entre temps des sanctions de l’Union européenne sur le plan socio-économique qui n’empêchera pas les Burundais à vaquer à des activités diverses pour redresser l’économie sous le courage de fer de SEBARUNDI. Son EXCELLENCE NKURUNZIZA Pierre.

Voici tout le plan de ce documentaire sur le Burundi qui pourra être achevé d’ici avant les élections de 2020 si tout va bien en logistique.

Niyongabo Philippe, journaliste d’investigation indépendant

Concepteur de ce documentaire sur le Burundi