
Président de la Commission Vérité et Réconciliation (CVR), a informé que 6 nouvelles fosses communes datant de génocide de 1972 viennent d’être découvertes sur la rivière Ruvubu entre les communes Shombo et Karusi. Grâce à des révélations faites par des témoins oculaires ayant vécu ce génocide de 1972. La CVR est entrain de programmer les exhumations prochaines de ces victimes trouvées. Le Burundi a vécu entre 1965-66 à 2005 l’une des dictatures les plus sanguinaires du 20ème siècle. Les burundais et surtout les Chrétiens doivent connaître à fond comment le diable les a utilisés dans le passé pour en découdre avec de telles pratiques. Les événements se sont succédés comme suit:

1962 : Massacre de 4 syndicalistes HUTU à KAMENGE.
TEMOIGNAGES ET REACTIONS A TRAVERS LE MONDE.
INFORMATION SUR LE BURUNDI
(Bureau International d’information sur le Burundi)
« Le 13 octobre 1961, le prince Louis RWAGASORE assassiné à l’investigation des princes rivaux. Contrairement à l’attente générale, ce ne fut Pierre NGENDANDUMWE (Hutu), Vice-Premier Ministre ni Paul MIREREKANO (Hutu), Président du parti UPRONA, que le roi nomme au poste de Premier ministre mais son gendre André MUHIRWA (Tutsi), alors, Ministre de l’Intérieur. Son gouvernement comptait 3 Hutu sur 10.
« Le lecteur s’en souviendra: le même André MUHIRWA est l’un des auteurs du Plan de GENOCIDE sélectif des Hutu dit « PLAN SIMBANANIYE », qui a été dénoncé en 1968 par M. NDAYAHOZE (Hutu), alors ministre l’Information. »
« C’est sous ce gouvernement qu’est créée la (Jeunesse Nationaliste RWAGASORE), mouvement jeunesse armé intégré au parti UPRONA. »
« C’est cette JNR qui, le 19 janvier 1962, massacra les syndicalistes Hutu à Kamenge – un quartier de Bujumbura -: Jean NDUWABIKE, Séverin NDINZURWA Basile NTAWUMENYAKAZIRI et André BARUVURA.. C’est cette même JNR qui, en été de la même année, ente vivant Mathias MIBURO, bourgmestre Hutu de Mura (Muvinga). Ces persécutions déclenchèrent premiers mouvements d’exil Hutu. »
Massacre de 4 syndicalistes HUTU à KAMENGE.
« C’est cette JNR qui, le 19 janvier 1962, massacra les syndicalistes Hutu à Kamenge – un quartier de Bujumbura -: Jean NDUWABIKE, Séverin NDINZURWA Basile NTAWUMENYAKAZIRI et André BARUVURA.. C’est cette même JNR qui, en été de la même année, ente vivant Mathias MIBURO, bourgmestre Hutu de Mura (Muvinga). Ces persécutions déclenchèrent premiers mouvements d’exil Hutu. »
Les massacres de Kamenge (Janvier 1962)
Au mois de janvier 1962, des crimes crapuleux, dirigés contre plusieurs personnalités éminentes ont été perpétrés à Bujumbura, dans le quartier périphérique de Kamenge. Ces crimes ont revêtu les formes d’assassinats ciblés, de massacres aveugles de populations civiles et d’incendies criminels des habitations. Les personnes visées étaient toutes de l’ethnie hutu majoritaire dans le pays. De même, tous les biens détruits appartenaient à des membres de cette communauté ethnique. Les forfaits ont été commis de sang froid par de jeunes tutsi, militants de la JNR (Jeunesse NationalisteRwagasore) présidée par Prime NIYONGABO et François BANGEMU. La JNR était un mouvement dejeunesse intégré au parti au pouvoir; le Parti de l’Union pour le Progrès National ou UPRONA en abrégé. Le Gouvernement de l’époque dirigé par le Premier ministre André MUHIRWA, était dominé par intégristes tutsi, à savoir: NTIRUHWAMA Jean (Intérieur et Fonction Publique), KATIKATI Félix (Economie), NYAMOYA Albin (Agriculture et Elevage), NKESHIMANA Gaspard ( Affaires Sociales), NGUNZU Pierre (Education Nationale) et NICAYENZI Zénon ( Défense Nationale).
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Des centaines d’innocents sont torturés et massacrés ! /Quand on n’est pas Tutsi, c’est un crime de savoir lire…
C’est un véritable bain de sang. Et personne ne peut prévoir où s’arrêtera cette répression aveugle. On fusille les gens sans qu »ils sachent pourquoi. On les torture pour qu’ils en dénoncent d’autres. Et ainsi de suite. Au Burundi, quand on n’est pas de la race des seigneurs Tutsi, c’est un crime de savoir lire. A la prison du Opimba, la plus terrible pour ses tortures, on force des malheureux à dénoncer les Hutu qui savent lire et qui risquent, dès lors, d’être eux aussi massacrés…
BAIN DE SANG AU BURUNDI / DIX PERSONNALITES POLITIQUES ONT ETE EXECUTEES DE NUIT DANS LE GRAND STADE DE BUJUMBURA / « LA CITÉ », 1965
Les victimes surtout des hutus
On n’a encore aucune nouvelle officielle ni certaine sur les responsabilités réelles et les formes revêtus par le ou les coups d’Etats ou révolte qui ont ainsi avorté. Mais presque toutes les personnalités exécutées appartenaient à l’ethnie Hutu. Les unes étaient des officiers formés à l’école militaire de Bruxelles ainsi que les gendarmes.
Les autres des dirigeants de la partie populaire et des organisations syndicales et sociales. Plusieurs d’entre elles étaient à la tête de l’assemblée nationale, bien qu’elles n’appartiennent pas toutes au même partie politique. Si le partie populaire est principalement formé de Hutus, on en compte en effet autant et même plus encore dans le partie national de l’UPRONA

LE PREMIER MINISTRE DU BURUNDI M.NGENDANDUMWE ASSASSINE A BUJUMBURA
M. Pierre Ngendandumwe, Premier ministre du Burundi, a été assassiné, vendredi soir, à 21 h, à Bujumbura, alors qu’il sortait de l’hôpital, prince Rwagasore, où il avait rendu visite à sa femme. Des arrestations ont été opérées. L’assassin a tiré alors que le Premier ministre entrait dans sa voiture et toutes les balles l’ont atteint dans le dos.
M. Appollinaire, vice-président de l’Assemblée nationale, a déclaré : » L’assassinat de M. Ngendandumwe a pour cause des rivalités politiques et ethniques »…
L’assassinat du Premier Ministre Pierre Ngendandumwe – 15 janvier 1965
L’assassinat du Premier Ministre hutu Pierre NGENDANDUMWE a été perpétré dans la soirée du 15janvier 1965. Cependant certains événements antérieurs à ce crime méritent d’être rappelés:
131 exécutions de Hutus au Burundi
Un tribunal militaire, qui siège sans désemparer, aurait déjà fait exécuter 131 personnes : militaires, gendarmes et civils toutes d’ethnie Hutu. Il s’agit d’ailleurs, semble-t-il bien, non pas uniquement d’une répression contre des personnes ayant fomenté le coup d’État, mais d’une précaution tendant à éviter qu’il puisse de longtemps y- avoir d’autres velléités de rébellion populaire contre le Mwami et contre la classe dirigeante Tutsi.
Déclaration de la commission internationale de juristes sur les événements du Burundi
M. Graven est arrivé à Bujumbura le 14 décembre 1965. Son arrivée avait été dûment notifiée le 10 décembre 1965, aux autorités du Burundi. En dépit du fait que la présente de l’observateur de la Commission était bien connue des autorités du Burundi, 22 personnes, dont le Président du Sénat, M. joseph Bamina, étalent exécutés deux jours après son arrivée. Ni l’observateur de la Commission ni la Commission n’ont été avisés des exécutions qui se préparaient. Ce n’est que la 17 décembre 1965, c’est-à-dire le jour après les exécutions, que M. Graven put pour la première foisobtenir audience du Secrétaire d’État à la justice, M. Artémon Slmbananiye.
Les exécutions d’hommes politiques au Burundi : Un sévère réquisitoire de la commission internationale de juristes contre les autorités de Bujumbura
Le 17 décembre seulement. au lendemain de ces exécutions. le secrétaire d’État à la Justice, M Artémon Simbananiye, recevait enfin M.Graven. Il promettait alors non seulement de fournir les photocopies des comptes rendus des audiences qui avaient conduit à la condamnation des personnes exécutées, mais encore de répondre à un questionnaire écrit qui lui serait soumis. M. Graven insistait, dans une lettre, sur la nécessité de joindre des pièces justificatives aux réponses qui seraient données. il indiquait par ailleurs que les réponses et les documents pouvaient être adressés à Genève, au cas où le dossier ne serait pas établi avant son départ de Bujumbura.
Mais, le 18 décembre, le même M. Simbananiye notifiait à M Graven, au cours d’une nouvelle audience, qu’il ne pouvait pas tenir sa promesse de la veille : les copies des pièces essentielles ne seraient pas transmises à la Commission de Genève; M. Graven pouvait à la rigueur les consulter mais sans en référer à l’institution qui l’avait mandaté. Le délégué suisse refusa évidemment cette solution qui n’en était pas une, demandant simplement que les autorités veuillent bien reconsidérer leur décision.
Un programme de « liquidation » et d’extermination de la race Hutu
Le « Conseil de guerre », composé de Tutsi, officiers ou magistrats de la 1ère et de la 2e chambre, se réunit chaque semaine pour décider du nombre et des noms des personnes à exécuter à une date donnée.Un membre du « Conseil de guerre », tous Tutsi, sont: Jean Kandeke, substitut du Procureur du Roi. Paul Rusiga, capitaine, commandant la garnison de Kitega. Tarcisse Vyuzira, magistrat; Gelasse Ngurinzira. conseiller à la Cour suprême; Nkorifa. capitaine à la Garde nationale: le comptable du camp militaire de Bujumbura (nom pu précisé); Ndayuhurume Etienne, de la Garde nationale; Mabushi Charles, de la Garde nationale.
Les chefs féodaux Tutsi exterminent méthodiquement l’élite de la race Hutu
Impressionné par la puissance croissante des réactions populaires, le Mwami du Burundi nommait de nouveau un premier ministre hutu; Pierre Ngendandumwe. mais tout modérés et monarchiste qu’il soit, M. Ngendandumwe était hutu et le 15 Janvier 1965, quelques heures à peine après la constitution de son gouvernement, il tombait sous les balles des tueurs tutsi. Comme les premiers, les assassins de M. Ngendandumwe n’ont pas été inquiétés et circulent librement au vu et au su de tous dans le pays.
L’ACTION (Québec) 9.2.1966 – (Génocide au Burundi)
Comment est-il possible que les gouvernements démocratiques, la Belgique, les pays du Marché Commun. les ‘U.S.A., continuent à apporter une aide technique et financière à la sanglante et odieuse dictature qui s’est établi au Burundi, et lui permettent de la sorte de poursuivre Impunément son programme d’extermination raciale des Hutu ?
Mwami, Mwambuisa IV déclare à Genève: »la révolution de Micombero est antipopulaire et antihutu »
» La destitution de Ntare V ne m’étonne guère », a dit Mwambutsa dans cette déclaration distribuée par son cabinet. « Cette destitution est l’aboutissement logique du programme d’instauration d’un régime républicain à – la sauce tutsi – que quelques aventuriers et extrémistes avides de pouvoir s’étaient assigné, en s’appuyant notamment sur le mythe du parti Uprona, ethniquement divisé, politiquement inexistant et une infime partie de l’armée ».
L’histoire du Burundi a été délibérément falsifiée par certains auteurs burundais et étrangers mus par des intérêts sectaires non avoués. On fait état notamment d’une école « franco-burundaise »qui a imposé aux filles et fils du pays un enseignement truffé de mensonges grossiers sur leur histoire nationale.
1969
VICTIMESHUTUTUTSI300 Recueil de plusieurs articles évoquant la purge anti-hutu de 1969
La responsabilité des massacres de 1969 incombe d’abord au président Michel Micombero (Oncle du président Buyoya) et à ses conseillers. Elle est également imputable à toute cette machinerie juridico-administrative qui a trempé dans l’affaire, et dont leprocureur général de la République Gabriel Mpozagara et le Président de la cour martiale Damien Nkoripfa ont constitué des maillons importants.1972
VICTIMESHUTUTUTSIEntre 200 000 et 500 0002000 à 10 000

Burundi – Genocide’72 : US and KISSINGER & Burundi’72
AGNEWS thanks Yves Mr. and Yves Geoffrey N.
Sources of these historical documents:http://www.state.gov/r/pa/ho/frus/nixon/e5/c15651.htm
This document allows Burundian justice or (international) to seize itself of this file. The current Burundian State has from now on an official proof of the “mouth” of the US that a genocide took place in Burundi in 1972 well. Certain characters as “Simbananiye” (still alive) are quoted. Again, it is noticed that FRANCE officially supported the GENOCIDARY REGIME of MICOMBERO. For this 35 birthday of the genocide, downgrading of these documents of the Secretariat of US State for although the genocide of the HUTU of Burundi with good take place.