
« Oui ? Comment ça, je ne dois pas riposter ? Mais, Bruno, on ne vit pas dans un monde de bisounours ! Où est la justice ? » Et que répondriez-vous à Edmund Burke qui dit :« La seule chose qui permet au mal de triompher est l’inaction des hommes de bien. »
Hanga ry’Imana, il est si facile de déplacer la borne que le Seigneur a placée dans nos vies par Sa Parole. Il y a une différence entre « prendre la défense des plus faibles » et « se défendre soi-même ».
Cette semaine, nous nous encourageons mutuellement à faire face à la critique de manière biblique. Comment devons-nous réagir face à des attaques ou à des paroles blessantes ? Que faire lorsque nous nous sentons accusés injustement ? J’aimerais voir ce point avec vous.
Être accusé injustement ? Jésus l’a été ! Cependant, quelle a été Sa réaction ? Malgré cette injustice, Il a continué à faire confiance à Son Père et Il n’a pas riposté.
Lisons ce que nous rapporte l’apôtre Pierre dans 1 Pierre 2.23. Il dit : « Jésus, quand on L’a insulté, Il n’a pas rendu l’insulte. Quand Il a souffert, Il n’a menacé personne, mais Il a mis Sa confiance en Dieu qui juge avec justice. »
Peuple de Dieu quand vous ripostez sans être assuré(e) que Dieu vous le demande, vous prenez les choses en main. Et prendre les choses entre VOS mains, c’est choisir de les enlever de celles de Dieu ! En ripostant, vous prenez le risque d’accroître les dommages collatéraux.
Aujourd’hui, si nous ne faisons pas attention à cela, nous risquons de devenir « revanchards ». Mon ami(e), « ne vous vengez pas vous-même, bien-aimé(e), mais laissez agir la colère de Dieu, car il est écrit : C’est à Moi qu’appartient la vengeance, c’est Moi qui donnerai à chacun ce qu’il mérite, dit le Seigneur » (Romains 12.19).